Profonde adresse de François Fillon

La cour. Sixième épisode d’une peinture d’un régime qui file.

Une semaine plus tard, la cour demeurait encore ébouriffée de l’élection dans les anciennes colonies d’Amérique de Donald Trump et, surtout, de la défaite de son adversaire, Hillary Clinton, qui invoquait, tour à tour, pour justifier son échec la cuistrerie du FBI, le mode de scrutin présidentiel de son pays qu’elle venait apparemment juste de découvrir, une pumpkin pie mal cuite qu’elle n’avait pas digérée et, bien sûr, le complot des Illuminati.

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Et la cour de se tourner vers le tournoi qui oppose les futurs champions de la droite. Va-t-on assister à une surprise de même nature bouleversant le paysage politique et ruinant les ambitions les plus aiguisées puisque les citoyens sont de plus en plus enclins à souffleter tous ces importuns qui se prennent pour des importants ? C’est que, depuis le début, médias et sondeurs ont décidé que le combat final opposerait le duc de Bordeaux et le prince du cap Nègre.

Or, il existe un moyen fort simple d’orienter un choix : ne tester qu’une hypothèse, fortifiant ainsi la croyance que toute cette affaire de la primaire de la droite et du centre (enfin, ce qu’il en reste) n’a été construite que pour habiller l’affrontement entre Alain Juppé dont on ignore ce qu’il pense et Nicolas Sarkozy dont on ne comprend pas ce qu’il fait. Or, depuis le début, pour peu que l’on regarde ce qui se passe et non ce qu’on rêverait de voir se passer, un politique se distingue de cette affaire tant par le ton que par le fond (ce que nous écrivions ici même il y a un bon moment) : c’est François Fillon.

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Fillon raconte une histoire que ne racontent ni Juppé, ni Sarkozy, trop occupés à s’entre-dévorer.

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