Preuve que François Hollande est plus politique que normal, il songe encore à se représenter en 2017…
Personne ne sait encore si François Hollande prolongera son calvaire – et celui de son camp – en retournant au charbon de la présidentielle. Aucun être «normal» n’y songerait. Un «Homo politicus» se dit qu’en politique personne ne meurt jamais. Preuve que Hollande est plus politique que normal, il y songe. Malgré la courbe du chômage qui persiste, les sondages records d’impopularité, malgré l’évidence.
Si l’affiche électorale devait ressembler à la précédente, coincé entre Sarkozy et Le Pen, le candidat Hollande garde une chance d’apparaître comme un moindre mal et de l’emporter. Mais cette affiche s’éloigne. Les Français ne veulent plus ni de Sarkozy, ni de son antithèse. Ce pays ne supporte pas qu’on veuille lui servir les mêmes têtes que la dernière fois.
Imaginons que Hollande s’en moque, qu’il y aille et qu’il repasse quand même, presque par effraction. Dès le lendemain de l’élection, quel enfer… Un président de gauche dans une France de droite n’est jamais jugé assez présidentiel. Un président de gauche impopulaire, réélu à ce point par défaut, connaîtrait un quinquennat frappé du sceau de l’illégitimité, doté d’une marge de manœuvre impossible, empoisonné par le parfum de la sédition : le conflit permanent. Comment peut-on désirer pareil supplice ? Pour la France et soi-même ?
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