Beaumont-sur-Oise sous surveillance après les violences de la nuit

A Beaumont-sur-Oise, en banlieue parisienne, un jeune homme d’une vingtaine d’années a trouvé la mort ce mardi 19 juillet à la suite de l’interpellation de son frère à laquelle il aurait tenté de s’interposer. Une enquête doit désormais faire la lumière sur le drame mais des jeunes du quartier ont d’ores et déjà manifesté leur colère dans la rue cette nuit. Cinq gendarmes ont été blessés dans ces échauffourées. Le dispositif de sécurité a été renforcé.

La fièvre s’est ajoutée à la canicule dans la nuit de ce mardi 19 juillet à Beaumont-sur-Oise, cummune du Val-d’Oise. Quelques heures plus tôt, un jeune homme d’une vingtaine d’années y a trouvé la mort à la suite d’une interpellation, celle de son frère, à laquelle il aurait tenté de s’interposer. Des échauffourées ont éclaté en réaction dans la nuit, entre une centaine de jeunes et les forces de l’ordre, avant un retour au calme en début de matinée ce mercredi. Cinq gendarmes ont été blessés.

Malaise cardiaque ou bavure policière ? Les versions divergent sur ce qu’il s’est passé mardi. Pour le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier, le jeune décédé serait « allé au contact » des gendarmes lors de l’interpellation, avant d’être victime d’un « malaise cardiaque ». Les proches du jeune homme, eux, affirment que celui-ci a été « tabassé. » Son frère, placé en garde à vue puis remis en liberté, était interrogé dans le cadre d’une enquête ouverte début juillet pour extorsion de fonds et agression à domicile.

La version officielle crée l’émeute

L’annonce de la mort du jeune homme s’est ensuite rapidement propagée dans le quartier. En à peine quelques heures, « une centaine d’individus » se sont réunis puis « livrés à des dégradations, des incendies volontaires et des tirs à l’encontre des forces de gendarmerie », a expliqué le directeur de cabinet du préfet du Val-d’Oise, Jean-Simon Mérandat. La mairie de Persan et un collège de Beaumont, ont notamment été visés, en vain. Un individu a été arrêté et placé en garde à vue dans le cadre de ces violences.

« Un dispositif de sécurisation » pour la nuit de mercredi à jeudi a d’ores et déjà été mis en place. La section de recherches de Versailles et à l’inspection générale de la gendarmerie ont quant à elles été chargées de l’enquête visant à établir les circonstances du drame, ainsi que le déroulé de l’émeute qui a suivi. 

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