Selon le bilan provisoire communiqué par François Hollande ce vendredi 15 juillet en début d’après-midi, une cinquantaine de personnes se trouvent toujours entre « entre la vie et la mort » après l’attaque perpétrée jeudi soir à Nice lors des célébrations du 14-Juillet, qui a déjà coûté la vie à 84 personnes. Une dizaine d’enfants figurent parmi ces victimes, a complété par la suite le procureur de Paris François Molins.
Arrivé à Nice ce vendredi 15 juillet en début d’après-midi, François Hollande s’est rendu à l’hôpital Pasteur de Nice où sont prises en charge les victimes de l’attaque survenue ce jeudi lors des célébrations du 14-Juillet. Le chef de l’Etat s’est ensuite exprimé devant les policiers et les secouristes au Palais préfectoral de la cité azuréenne. L’occasion de faire un point sur le bilan de l’attaque : « Au moment où je m’exprime 84 personnes sont mortes et une cinquantaine de personnes en urgence absolue, entre la vie et la mort« . Le procureur de Paris, François Molins, a complété peu après ces chiffres : 202 blessés, dont 52 sont en urgence absolue et 25 toujours en réanimation.
S’il est trop tôt pour déterminer le profil des victimes, des enfants ont été touchés par l’attaque. Ainsi la responsable de la communication de la fondation Laval, hôpital pédiatrique de Nice, a précisé ce vendredi qu’une cinquantaine d’enfants y sont hospitalisés. « A sept heures, on a constaté deux décès d’enfants » au cours d’interventions chirurgicales, « d’autres sont encore entre la vie et la mort », communiquait l’établissement peu avant midi. Lors de sa conférence de presse dans l’après-midi, François Molins a indiqué que dix enfants et adolescents sont morts.
Les célébrations niçoises du 14-Juillet attirant chaque année de nombreux touristes, les chancelleries étrangères indiquent par ailleurs que certains de leurs ressortissants ont été tués lors de l’attaque. L’AFP dénombre ainsi une dizaine de victimes étrangères, parmi lesquelles figurent notamment un professeur allemand et deux lycéennes. Ses 28 autres élèves, qu’il avait emmenés dans le sud-est de la France pour fêter leur baccalauréat, sont portés disparus.
Tragique bégaiement de l’Histoire, huit mois après les attaques du 13 novembre, des victimes des attentats parisiens ont perdu des proches lors de la tuerie de Nice. « C’est un peu une confirmation de l’horreur », déplore Caroline Langlade, ancienne otage du Bataclan et vice-présidente de l’association Life for Paris.
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