La Cour constitutionnelle autrichienne a constaté des négligences dans le dépouillement du scrutin très serré de mai. Le candidat du FPÖ avait perdu de peu face à un écologiste.
Coup de théâtre en Autriche. La Cour constitutionnelle a annulé ce vendredi 1er juillet le second tour de l’élection présidentielle de mai. L’écologiste Alexander Van der Bellen y avait devancé de peu le candidat du parti eurosceptique et anti-immigrés FPÖ, Norbert Höfer, dans un scrutin qui avait bouleversé le paysage politique en balayant les deux grands partis de gouvernement. Les Autrichiens seront donc à nouveau convoqués aux urnes, probablement à l’automne.
Cette annulation sonne comme une victoire pour le FPÖ, qui avait formé un recours pour contester la régularité du scrutin. Les juges constitutionnels n’ont décelé ni fraude, ni manipulation mais une accumulation de négligences dans le dépouillement. Alexander Van der Bellen ne l’avait emporté qu’avec 30.000 voix d’avance, à 50,3% des suffrages. Il ne sera donc pas investi comme prévu le 8 juillet. Conformément à la Constitution, l’intérim à la tête de l’Etat sera assuré par la présidente du Conseil national – la chambre basse du Parlement – et ses deux vice-présidents. Ironie du sort, l’un d’entre eux n’est autre que… Norbert Hofer.
Allié du FPÖ au Parlement européen, le Front national a aussitôt salué cette décision. « Une très bonne nouvelle pour les patriotes », s’est félicitée Marine Le Pen dans un communiqué.
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