« Moi, président » s'en va- t-en guerre
On se souvient de la terrible gêne ressentie, le 2 février 2013, en entendant François Hollande déclarer à Bamako devant les caméras et une foule africaine en liesse :
« Je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie… politique. » La présidence
« normale », comme apparente tentative de resymbolisation de la fonction, après le stade anal du Fouquet’s, du
« Casse-toi, pauv’con » et du
« Avec Carla, c’est du sérieux », venait de s’achever dans un début de confidence égotiste, une esquisse de fierté enfantine inutilement débondée et d’autopromotion non pas d’une politique, mais de l’être privé présidentiel lui-même.
Le président Hollande a-t-il ressenti la même allégresse intérieure en déclarant tambour battant début septembre, à propos de l’intervention en Syrie, que la France était prête à « punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocent…
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