Les violons de la violence

Les violons de la violence
On n’oubliera pas ce visage en noir et blanc qui est celui de nos enfants ou de notre enfance. On n’oubliera pas ce prénom de générosité, Clément, dont le destin a été si tragiquement interrompu. Et ne pas l’oublier c’est refuser de le réduire « à un banal fait divers entre bandes », ainsi que le présente le Figaro dans son éditorial de samedi. Ce n’était pas « n’importe quelle bagarre de rue », dont il faudrait se débarrasser d’un coup expéditif de stylo-balais dans une rubrique « faitdiversielle ». Un tel drame de la haine a son environnement politique et médiatique dont personne ne saurait s’exonérer.
 
Car, pour commencer, cette violence d’extrême-droite ne tombe pas du ciel serein. Cela fait des semaines, des mois, que le climat se dégrade, que les agressions perpétrées par des groupes extrémistes se multiplient, en France comme dans nombre de pays européens d’ailleurs…

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