La non-candidature de Hollande vue par la droite : un abandon "purement politique", juge Bernard Accoyer

François Fillon, lui, reconnaît à François Hollande un certain sens… de la lucidité.

C’est un scénario auquel la droite ne s’était pas préparée. Après le renoncement ce jeudi 1er décembre de François Hollande à concourir à un second mandat, voilà le parti de François Fillon, tout juste désigné par la primaire, dans l’incertitude : qui affrontera-t-il en avril prochain ?

Chez François Fillon, on renvoie les journalistes à la seule déclaration que fera le tout nouveau candidat de la droite, envoyée par communiqué dans la soirée : « Le Président de la République admet, avec lucidité, que son échec patent lui interdit d’aller plus loin. Ce quinquennat s’achève dans la pagaille politique et la déliquescence du pouvoir. » 

Même tonalité du côté du nouveau secrétaire général du parti, Bernard Accoyer. Joint par Marianne, celui-ci voit dans ce renoncement « une décision purement politique » :

« La situation est tellement grave, l’exécutif et la majorité sont tellement divisés et désorganisés, la perte de confiance est telle que pour la première fois sous la Ve République, un président sortant renonce à se représenter.« 

S’il ne souhaite « pas épiloguer » sur le futur candidat de la gauche, Bernard Accoyer en suivra la primaire avec attention, tout en mettant la majorité en garde : « Il n’y a plus beaucoup de place pour les hésitations. »

Powered by WPeMatico

This Post Has 0 Comments

Leave A Reply