Au terme d’une campagne longue, d’un premier tour en forme de douche froide et d’un entre-deux tours compliqué, Alain Juppé s’est montré amer ce dimanche matin au sortir de son bureau de vote, accusant une nouvelle fois son adversaire (sans le nommer) d’avoir laissé mener contre lui une campagne « immonde » et « ignoble ».
Les ados diraient qu’Alain Juppé a le « seum ». Au sortir de son bureau de vote de Bordeaux, ce dimanche 27 novembre, l’outsider surprise de ce deuxième tour de la primaire de la droite s’est montré pour le moins aigri en faisant le bilan de la campagne.
Se félicitant d’avoir fait « une belle campagne, très belle campagne » et se disant « fier » d’« avoir défendu (ses) idées jusqu’au bout », Alain Juppé n’a toutefois pas pu s’empêcher d’en remettre une couche sur un sujet qu’il ressasse depuis le soir-même du premier tour, dimanche dernier : « La campagne immonde dont j’ai été l’objet », avec des attaques « ignobles », par exemple « se faire traiter d’antisémite ou de salafiste ».
Estimant, comme il l’a fait à plusieurs reprises dans l’entre-deux tours, que ces attaques auront « sûrement » eu un impact sur l’issue du scrutin, Alain Juppé a néanmoins tenu à ne pas se montrer défaitiste : « Ça va marcher j’en suis sûr », a-t-il nuancé, avant de répondre à la question de savoir s’il envisageait la défaite : « Toujours, bien sûr, mais aussi la victoire ». En tout cas, on sait déjà quel goût aurait pour lui la première option ce dimanche soir…
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