Le philosophe avait annoncé que les Britanniques choisiraient de rester dans l’Union européenne et que Donald Trump échouerait à conquérir la Maison-Blanche. On attend en frémissant sa prochaine prévision…
Puisque les sondages sont si peu fiables, pour prédire le résultat des grandes échéances électorales de cette année 2016, faites donc confiance à Bernard-Henri Lévy ! Le philosophe avait brillé dans cet exercice le 23 juin dernier, jour du référendum britannique sur la sortie de l’Union européenne. Dans un tweet, BHL avait annoncé la « défaite probable du Brexit » et la « déroute, donc, des souverainistes, des xénophobes, des racistes ». « Reste, maintenant, à refonder l’Europe », concluait-il. On connaît la suite.
Défaite probable du Brexit. Déroute, donc, des souverainistes, des xénophobes, des racistes. Reste, maintenant, á refonder l’Europe.
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) June 23, 2016
Et voilà que BHL récidive à propos de l’élection présidentielle américaine. En août dernier, il écrivait en effet dans sa chronique hebdomadaire au Point, à propos de Donald Trump : « Je parie, contrairement à Michael Moore, sur sa défaite. » Une réponse au réalisateur américain qui avait, lui, longuement développé dans une tribune au Huffington Post « cinq raisons pour lesquelles Trump va gagner » – particulièrement intéressantes à relire aujourd’hui… Notre philosophe va-t’en guerre fournit donc deux motifs à la défaite annoncée du magnat américain : ses attaques contre les parents d’un soldat mort en Irak et ses appels du pied à la Russie. « Le Donald est mal parti », assénait doctement l’homme à la boule de cristal. Une nouvelle fois, l’actualité est venue quelque peu contrarier cette argumentation.
Heureusement, Bernard-Henri Lévy sait tirer les leçons de ses légères erreurs d’appréciation. La preuve : invité sur LCI ce mercredi matin, le cinéaste-écrivain a sévèrement rappelé à l’ordre ces gens si naïfs qui n’imaginaient pas que le Brexit ou l’élection de Donald Trump puissent se produire. « Il faut arrêter avec le déni, il faut arrêter de faire comme si la catastrophe était impossible », a-t-il clamé, ajoutant même à propos du résultat de la présidentielle américaine : « C’est un avertissement pour ceux qui pensent que le pire n’arrive pas. » Mais n’est-ce pas un peu égocentrique que de s’avertir soi-même ?
Powered by WPeMatico
This Post Has 0 Comments