Coup de bol pour Nicolas Sarkozy ! La cour d’appel de Paris a renvoyé ce lundi au 16 novembre l’examen de recours dans l’affaire Bygmalion, dernière étape avant un possible renvoi en procès des protagonistes, dont l’ex-chef de l’Etat mis en examen pour financement illégal de sa campagne de 2012.
Un nuage s’éclaircit au-dessus de la tête de Sarkozy. La cour d’appel de Paris a renvoyé au 16 novembre l’examen de recours dans l’affaire Bygmalion, dernière étape avant un possible renvoi en procès des protagonistes, dont l’ex-chef de l’Etat.
La chambre de l’instruction devait examiner trois demandes lors de cette audience initialement fixée ce lundi 7 novembre : deux émanant de l’un des quatorze mis en examen, Guillaume Lambert, ancien directeur de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, et le troisième du parti Les Républicains (LR, ex-UMP), partie civile. Mais plusieurs avocats d’autres mis en examen avaient déploré vendredi de ne pas avoir été convoqués à cette audience. A leur demande, la chambre de l’instruction a accepté de renvoyer l’examen des recours, au 16 novembre, ont-ils expliqué.
Avec cet incident, il est très peu probable qu’un renvoi en procès de Nicolas Sarkozy, s’il a lieu, intervienne avant la primaire présidentielle de la droite, les 20 et 27 novembre. « On aurait voulu faire exprès, on n’aurait pas fait mieux…, a remarqué Alexandre Varaut, l’avocat de l’un des mis en examen, Philippe Blanchetier. Il n’est pas interdit d’avoir de mauvaises pensées et de voir un lien… »
Si les recours sont rejetés après l’audience du 16 novembre, les juges d’instruction pourront rendre leur décision de renvoyer ou non les mis en examen en procès. Le parquet de Paris a demandé fin août le renvoi en procès de quatorze personnes dans cette affaire de fausses factures durant la présidentielle de 2012, dont Nicolas Sarkozy pour financement illégal de campagne électorale.
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