Ancien grand patron du renseignement intérieur et homme de l’ombre de Nicolas Sarkozy, Bernard Squarcini est désormais sous le coup d’une kyrielle de mises en examen. Comme nombre d’autres proches de l’ex-président… Portrait du « Squale ».
La scène se déroule début octobre, une semaine après sa garde à vue conclue par une mise en examen pour «violation du secret de l’enquête», «trafic d’influence» et «détournement de fonds publics». Ce soir-là, Bernard Squarcini, le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) sous Nicolas Sarkozy, s’affiche sans complexes dans les salons des Invalides où Valeurs actuelles, le magazine de la droite de la droite, fête son 50e anniversaire. La réception a lieu précisément au musée de la Chasse, ce qui n’est pas pour déplaire à ce flic, chasseur dans l’âme…
Parmi les convives, Claude Guéant, autre figure déchue de la Sarkozie, mais aussi le médiatique avocat Francis Szpiner, avec qui Squarcini dit «le Squale» va longuement deviser à l’écart de la foule. Nul doute que les deux hommes évoquent ces «affaires» qui empoisonnent leur camp et dont ils partagent les arcanes depuis tant d’années… Car comme aime le souligner Bernard Squarcini lui-même : «Moi, j’ai connu ce qu’a fait la droite, la gauche, puis à nouveau la droite. Je suis un témoin»*. A bientôt 61 ans, il détient en effet une partie des secrets de la République.
Pour comprendre son mode de fonctionnement, il faut se pencher sur son passé.
(…)
>>> Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 1023 de Marianne en kiosques du 4 au 10 novembre
Il est également disponible au format numérique en vous abonnant ou au numéro via et
Powered by WPeMatico
This Post Has 0 Comments