Pour Alain Minc, Macron est un "marginal" infiltré dans la "monarchie française"

Pour Alain Minc, pas de doute, Emmanuel Macron « est la preuve que la monarchie française permet de faire entrer des marginaux en politique »… Si si.

Analyse Alain Minc. Après avoir présenté le Brexit comme « la victoire des gens peu formés sur les gens éduqués« , l’essayiste nous gratifie ce mercredi 26 octobre dans une interview à L’Express d’une nouvelle vue toute personnelle, cette fois au sujet d’Emmanuel Macron. Le président de la société AM Conseil y tance l’ex-ministre et son positionnement : « Je n’admets pas qu’Emmanuel Macron se présente comme le candidat anti-système. Il est le produit le plus réussi du système éducatif, du système de recrutement des élites« , fait valoir l’auteur d’Un Français de tant de souches (Grasset). Une critique somme toute classique au sujet de la posture du fondateur d’En Marche.

Mais pour ponctuer son argumentation, Alain Minc se lance dans un développement plus inattendu sur l’intégration des « marginaux » en politique, dont Macron… serait le symbole :

« Il est la preuve que la monarchie française permet de faire entrer des marginaux en politique, comme avant lui Georges Pompidou, Raymond Barre, Robert Badinter, Jacques Delors ou Thierry Breton. »

Macron le « marginal », vraiment ? Son parcours témoigne pourtant d’une intégration précoce à l' »élite » française : après six ans à La Providence, un établissement privé catholique d’Amiens, le jeune Emmanuel intègre en terminale le prestigieux lycée Henri IV à Paris, champion des taux de réussite aux grandes écoles. S’ensuit une classe préparatoire hypokhâgne-khâgne dans le même établissement, puis un DEA de philosophie à Paris-X. Après deux ans passés à Sciences Po, il obtient le concours de l’ENA en 2002, dont il sortira inspecteur des finances (comme un certain… Alain Minc).

Voici donc, selon Alain Minc, le CV d’un « marginal » :

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