Et si c'était elle en 2017 ? Ségolène Royal "s'amuse" de la rumeur

Dix ans après sa candidature à l’élection présidentielle, Ségolène Royal revient dans le « JDD » ce dimanche 23 octobre sur la nouvelle rumeur à gauche qui fait d’elle une potentielle candidate pour la prochaine.

Et si c’était elle, finalement ? Dix ans après sa candidature à l’élection présidentielle, la ministre de l’Environnement Ségolène Royal assure dans le JDD ce dimanche 23 octobre s’« amuser » des rumeurs sur son éventuelle candidature à la session de 2017, et « remercie » ceux qui l’y encouragent

« J’écoute, j’observe. Ça m’amuse. Je remercie tous ceux qui me propulsent », ironise-t-elle dans l’hebdomadaire, dont le baromètre mensuel de popularité révèle par ailleurs que François Hollande ne bénéficie plus que de… 14% d’opinions favorables, après la sidération provoquée par la publication de ses confidences dans un livre.

Pour autant, l’ancienne compagne et mère des quatre enfants du président prend garde de ne pas se déclarer candidate, et veut « garder l’échéance de décembre » que celui-ci s’est fixé pour annoncer s’il serait ou non candidat. « Pour l’instant, c’est François Hollande qui est candidat », souligne-t-elle. « Pour l’instant », donc.

« Si c’était gagnable, on ne viendrait pas me chercher »

Pas dupe de la nouvelle rumeur, Ségolène Royal met toutefois en doute la sincérité des hiérarques l’encourageant, se montrant au passage très lucide sur la situation du président sortant, du Parti socialiste, ainsi que sur la sienne : « On cherche quelqu’un pour se sacrifier, il faut que la situation soit vraiment désespérée pour que ceux qui m’ont combattue me redécouvrent », plaisante-t-elle. « Si c’était gagnable, on ne viendrait pas me chercher »…

« Je l’ai dit aux entourages qui poussaient : il faut arrêter de lancer une campagne avant l’heure. C’est absurde d’anticiper la primaire. Le moment n’est pas venu, il ne faut pas accélérer », ajoute la ministre, qui avait perdu la primaire de la gauche en 2011, quatre ans après sa défaite au second tour de la présidentielle face à Nicolas Sarkozy. Invitée de l’émission Dimanche en politique sur France 3, à la question de savoir si elle pourrait « essayer de contrer » Manuel Valls si celui-ci « s’engage trop » vers une candidature, Ségolène Royal avertit encore : « Peut-être qu’autour de lui certains ont envie qu’il accélère mais (…) ce serait une fort mauvaise stratégie ». La stratégie du « pour l’instant », en revanche, semble très bien lui aller.

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