Hollande donne sa version des "sans-dents"… Trierweiler exhume le contenu d'un vieux SMS

C’est l’une des moult confidences du livre « Un président ne devrait pas dire ça », basé sur une soixantaine d’entretiens entre François Hollande et deux journalistes du « Monde », qui paraît ce mercredi : François Hollande donne sa version de l’histoire des « sans-dents », bien différente de celle de son ex-compagne. En réaction, Valérie Trierweiler a aussitôt publié sur Twitter le contenu d’un message attribué à François Hollande daté de 2005, loin du récit du président…

Les « sans-dents », nouvelle version. Dans Un président ne devrait pas dire ça…, le dernier ouvrage des journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, truffé de confidences parfois acides de l’actuel président de la République, François Hollande revient sur l’affaire dite des « sans-dents ». Et admet avoir utilisé l’expression. C’est la première fois qu’il donne sa version des faits de façon aussi claire.

Selon lui, les mots ont bien été prononcés… mais n’allez pas croire que c’était méchant ! Voici ce qu’on peut lire dans les extraits publiés ce mercredi 12 octobre par Le Parisien :

« Je lui ai dit : je vois les gens qui viennent vers moi dans les manifestations, ce sont des pauvres, ils sont sans dents.« 

Ce qui se serait donc transformé dans l’ouvrage dévastateur de Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, en :

« Il est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche dit en privé : les sans-dents, très fier de son trait d’humour.« 

Visiblement, les deux n’ont pas vécu la même scène…

François Hollande était déjà revenu sur les déclarations de son ancienne compagne dans Ça n’a pas de sens, le livre de la journaliste des Echos Elsa Freyssenet. Mais il était alors beaucoup plus elliptique. On pouvait lire dans cet ouvrage :

« Il ne peut en aucun cas démentir l’expression, il est même possible qu’il l’ait employée. Il dit ne pas en être certain mais il ne l’exclut pas. Il aurait pu dire qu’être ‘sans dents’ était un signe de pauvreté, s’autoriser ce raccourci sémantique destiné à rester privé. Ce qu’il récuse encore et toujours, c’est la signification qu’a donnée Valérie Trierweiler à cette expression. ‘J’ai trop d’affection pour les gens, trop de respect pour les plus modestes pour avoir une formule de mépris ou de moquerie‘, jure-t-il. »

Depuis, Hollande a semble-t-il retrouvé la mémoire. Mais l’expression devrait lui rester comme le sparadrap du capitaine Haddock. 

[Edit 11h54] Dans la foulée, Valérie Trierweiler a tweeté deux messages censés rapporter les propos exacts de François Hollande à propos des « sans-dents ». Visiblement le contenu d’un SMS archivé. L’ex-première dame avait déjà assuré détenir des « preuves«  de ce qu’elle avançait et avait menacé de les balancer. C’est désormais chose faite. Voici les tweets de Valérie Trierweiler :



[Edit 18h12] En réalité, François Hollande n’était pas en Corrèze le 31 mai 2005, contrairement à ce que fait comprendre ce message posté par Valérie Trierweiler. Comme le relate un article de Libération daté du 1er juin 2005, celui qui était alors premier secrétaire du PS a passé toute cette journée à Paris, enchaînant une réunion à l’Assemblée le matin et une autre au siège du PS le soir, dans un contexte de crise engendré par la victoire du « non » au référendum sur le projet de constitution européenne, le 29 mai 2005. Ce qui rend impossible sa présence dans le canton de Bernadette Chirac, de surcroît à 12h39. De quoi mettre à mal la version de l’ex-première dame ?

Contactée, Valérie Trierweiler a reconnu avoir confondu 2005 et 2008. « Non effectivement, c’est 2008, j’ai fait l’erreur à cause du 05-mai« , a-t-elle expliqué à Marianne. Quelques instants plus tard, elle a également posté un rectificatif sur les réseaux sociaux :

 

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