Les médias américains fouillent dans les impôts de Trump… et ce n'est pas joli-joli

Le New York Times, qui s’est procuré la déclaration de revenu de 1995 du candidat républicain à la présidentielle américaine, révèle ce samedi 1e octobre qu’il aurait pu bénéficié d’avantages fiscaux. Donald Trump a jusqu’ici toujours refusé de se prêter au jeu de la transparence en rendant publiques ses déclarations de revenus.

Son refus de rendre publiques ses déclarations d’impôts – une tradition chez les candidats à la Maison blanche – lui renvient en pleine figure. Dans son édition du samedi 1e octobre, le New York Times affirme avoir reçu par la poste la déclaration de revenus de 1995 de Donald Trump. D’après les experts fiscaux engagés par le quotidien, le milliardaire, qui brigue la présidence des Etats-Unis, aurait cette année là déclaré une perte 916 millions de dollars.

C’est cette perte qui aurait occasionné une déduction fiscale lui évitant de s’acquitter d’impôts pendant près de 18 ans. Au début des années 1990, l’homme d’affaires aurait bénéficié d’importants avantages fiscaux après l’échec de plusieurs opérations financières liées à sa mauvaise gestion de trois casinos à Atlantic City, dans le New Jersey, à sa malheureuse incursion dans l’industrie des compagnies aériennes et à l’achat de l’hôtel Plaza, à Manhattan.

Selon les experts fiscaux qui ont analysé sa déclaration d’impôt, le code fiscal, particulièrement avantageux pour les déclarants aisés, aurait permis à Trump de soustraire de ses impôts un montant équivalent à cette perte, étalé sur 18 ans, soit 50 millions de dollars chaque année. Ce ne sont que les revenus de l’année 1995 dont il s’agit, mais le journal estime qu’il aurait potentiellement pu effacer chaque année 50 millions de dollars de ses impôts.

Les équipes de campagne du candidat ont réagi rapidement. Pour elles, cette copie a été obtenue de manière illégale, ce qui prouve que le quotidien est une « extension » de la campagne d’Hillary Clinton. « M. Trump est un homme d’affaires très compétent qui a pour responsabilité fiduciaire auprès de ses entreprises, de sa famille et de ses employés de ne pas payer plus d’impôt que n’est requis par la loi », ont-elles simplement expliqué, sans infirmer les informations du New York Times.

 

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