Il enregistre tout : un bébé Buisson sévit au siège de Les Républicains !

C’est dans la boîte ! Un salarié de Les Républicains a été attrapé la main dans la poche, le doigt sur le dictaphone. Le jeune homme avait pris la fâcheuse habitude, comme un certain Patrick B. à l’époque, d’enregistrer tout ce qui se disait dans les murs du parti…

Si la machine à café du siège des Républicains pouvait parler, ce serait l’histoire qu’elle vous conterait en premier. Depuis plusieurs semaines, rue de Vaugirard, les petites mains du parti aiment parler de la même personne lorsqu’elles se retrouvent dès potron-minet. Il s’agit d’un jeune salarié qui a pris la mauvaise habitude de déclencher son dictaphone dès qu’il pénètre dans une réunion supposément confidentielle… «Il a été pris sur le fait par certains de ses collègues qui l’ont vu enregistrer», raconte un salarié du siège. Ils ont ensuite compris pourquoi, après avoir décroché son téléphone, le jeune homme prend toujours quelques secondes pour répondre : il doit activer son application ! L’homme ne se contenterait pas d’enregistrer les conversations, il aurait également fouillé dans l’ordinateur de ses collègues. Il y a quelques jours, quelques salariés du parti ont appris que le petit espion avait même été fouiner dans l’historique Google d’un voisin de bureau…

Contacté par Marianne, l’intéressé assure (évidemment) que ces accusations sont «complètement fausses et erronées». Agé de 22 ans, le jeune homme travaille en open space et s’est vite fait repérer par ses camarades de chambrée… De par sa jeunesse et ses responsabilités limitées, celui-ci n’a pourtant pas accès aux réunions les plus sensibles du parti : a priori, ses bandes électroniques ne contiennent ni révélations sur l’affaire Bygmalion, ni codes de la valise nucléaire. «Le mec doit se prendre pour un membre du clan des Corses», ricane un collègue. Pas d’ascendance corse, pas «d’école buissonnienne» non plus sur son CV : c’est un proche de Claude Guéant. Militant à Boulogne, dans les Hauts-de-Seine, il a assuré la campagne législative (perdante) de 2012 de l’ancien ministre de l’Intérieur. «Je le croise lors d’occasions militantes», assure-t-il. Un bref coup d’œil aux photos de presse de l’ancien préfet suffit pourtant à se convaincre que le jeune homme accompagne Guéant dans des déplacements officiels. Aux obsèques de Charles Pasqua, par exemple. Des «occasions militantes», à n’en pas douter…

 

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