Après 48 heures de garde à vue, l’animateur Jean-Marc Morandini a notamment été mis en examen pour « corruption de mineurs aggravée » ce 23 septembre. L’affaire est parallèle à celle dite « des castings » et révélée par Les Inrocks en juillet.
Après deux jours et une nuit en garde à vue, Jean-Marc Morandini a été présenté devant un juge d’instruction ce 23 septembre au matin. Selon l’AFP, ce dernier a décidé de sa mise en examen notamment pour « corruption de mineurs aggravée » et l’a placé sous contrôle judiciaire. Cette enquête est parallèle à celle dite « des castings » qui a éclaté début juillet et fait actuellement l’objet d’une enquête pour « harcèlement sexuel ».
Ce volet-ci concerne deux autres plaintes déposées dans la foulée des révélations des Inrocks, en juillet puis en septembre, pour « des faits susceptibles de caractériser de la corruption de mineur« .
La première plainte provient d’un jeune homme aujourd’hui âgé de 18 ans et qui affirme que Jean-Marc Morandini lui a proposé en 2012 et 2013, notamment via des SMS, d’avoir des relations sexuelles avec lui. Le second plaignant, lui, raconte avoir été contacté en 2009 par la société de production de l’animateur phare d’Europe 1 pour un projet de remake de film. Il affirme avoir été convié au domicile de l’animateur pour poser nu dans le cadre d’une séance de photos.
De son côté, Jean-Marc Morandini reconnaît des échanges avec ses accusateurs mais conteste les faits reprochés. « Il ne reconnaît pas leur caractère délictuel« , selon ses avocats.
L’autre affaire, celle « des castings », concerne quant à elle des faits pouvant relever du « harcèlement sexuel ». Elle a débuté après la révélation par le magazine Les Inrocks des dessous troubles de castings réalisés par la société de production de Morandini, dans le cadre d’une future web-série intitulée Les Faucons. De jeunes comédiens auditionnés y affirmaient avoir été poussés dans ce cadre à envoyer des vidéos d’eux nus, voire des scènes de masturbation. Cinq de ces comédiens, majeurs, ont déposé plainte et le parquet de Paris a ouvert début août une enquête pour« harcèlement sexuel et travail dissimulé », confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire de Paris.
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