Le fils de Valérie Pécresse pris la main dans le pochon de cannabis

Selon les informations de Buzzfeed, le fils de Valérie Pécresse a été arrêté le 22 septembre en possession de cannabis. De quoi mettre dans l’embarras sa mère, présidente de la région Île-de-France, qui avait de surcroît axé sa campagne électorale sur le thème de la lutte anti-drogue chez les jeunes.

Ah, ces enfants ! Selon une information du site BuzzFeed, le fils de la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a été interpellé ce jeudi par la police en flagrant délit alors qu’il confectionnait « une cigarette artisanale ». Lors de la fouille, les forces de l’ordre auraient trouvé sur lui 3 grammes de cannabis et un joint prêt à l’emploi. Le fiston aurait ensuite été amené au commissariat du 15e arrondissement de Paris pour être interrogé.

Toujours selon BuzzFeed, son dossier aurait été transmis au parquet de Versailles. Interrogé par le site, l’entourage de l’élue a apporté une confirmation indirecte :

« Valérie Pécresse demande le respect de la vie privée pour son fils majeur et pour sa famille. La loi s’applique à lui comme elle s’applique à tous »

On comprend d’autant plus l’embarras que lors des élections régionales, Valérie Pécresse avait mis le paquet sur la lutte contre la consommation de drogues, avec le cannabis tout spécialement dans son viseur.

« Tests salivaires » anti-cannabis

Elle avait ainsi proposé la mise en place de tests salivaires de consommation de cannabis dans les lycées franciliens. « La consommation de drogue a pour conséquence la démotivation, le décrochage et l’échec scolaire. Lutter contre l’usage de la drogue chez les mineurs c’est ma responsabilité de candidate », expliquait-elle dans le Parisien. Et pas question de se laisser amadouer par les complaintes des lycéens. Martiale, elle tranchait, « si un lycéen refuse, il sera considéré comme positif ».

Une fois installée à la tête de la région, elle a fait voter en mai dernier sa proposition de financer des tests salivaires de dépistage de drogue et des éthylotests pour les lycéens franciliens. Son dispositif phare a finalement depuis été retoqué par le préfet de région Jean-François Carenco qui a estimé que ce plan anti-drogue dépassait les compétences de la région en matière d’action sanitaire et sociale. 

Lors de l’adoption de la proposition sur les tests salivaires, Agnès Evren, vice-présidente chargée de l’éducation, avait estimé que « 10 % des jeunes d’Ile-de-France fument plus d’un joint par jour ». En voici un d’identifié.

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