Le Premier ministre a riposté ce dimanche 11 septembre aux attaques de Nicolas Sarkozy sur le thème de la lutte anti-terroriste. Et Manuel Valls s’est servi pour cela du bilan de l’ex-président de la République.
Ce sera coup pour coup. Alors que la campagne pour l’élection présidentielle de 2017 a démarré sous le signe de la menace terroriste, Manuel Valls a marqué le territoire ce dimanche 11 septembre en pointant les failles du prédécesseur de François Hollande dans la lutte antiterroriste : « Il se trompe, Nicolas Sarkozy », a-t-il martelé, tant sur son diagnostic actuel que lorsqu’il était à l’Elysée.
« Il s’est trompé en 2012 sur la lecture de la menace terroriste quand à l’époque, il avait évoqué les crimes de Merah comme ceux d’un loup solitaire. Il s’est trompé, comme président de la République, sur l’étendue de la menace puisqu’il a affaibli notre sécurité et notre défense en faisant baisser les investissements, les moyen,s en hommes et en femmes, dans nos forces de sécurité intérieures et extérieures », a enchaîné le Premier ministre sur Europe 1.
« Il se trompe sur la méthode en essayant de tordre le cou à l’état de droit face à la menace », a encore insisté Manuel Valls, soulignant que l’exemple du « Patriot Act » adopté aux Etats-Unis après le 11-Septembre 2001 « n’a pas mis à l’abri le pays ». « Il se trompe sur la forme, en faisant croire aux Français, et de manière terrible, qu’avec lui, au fond, il n’y aurait plus d’attentats, a-t-il encore pointé en conclusion de cette anaphore à la Hollande. Il le laisse entendre en disant que nous n’avons pas tout mis en oeuvre pour lutter contre le terrorisme ».
Une riposte en règle aux assauts répétés de Nicolas Sarkozy sur ce thème qui en effet, ce dimanche encore dans le JDD, n’a de cesse d’accuser le pouvoir en place de ne pas en faire assez.
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