Traduisons-les : voici ce qu'a vraiment dit Sapin à Macron ce matin

Le nouveau ministre de l’Economie Michel Sapin a délivré ce mercredi 31 août à Emmanuel Macron, lors de leur passation de pouvoir, un de ces discours bourrés de messages plus ou moins cryptés dont nos politiques ont le secret. Comme un dernier avertissement de la part de son patron et copain de trente ans, François Hollande…

Passage de pouvoir à Bercy. Au lendemain de l’annonce de sa démission, Emmanuel Macron a remis ce mercredi 31 août les clefs du paquebot ministériel à Michel Sapin, jusque-là ministre des Finances et qui récupère à cette occasion tous les portefeuilles du lieu. Habituellement, c’est en cas d’alternance politique que l’exercice se transforme en passe d’armes cryptée. Mais ce mercredi matin, Michel Sapin a truffé son allocation de messages qui, dans la bouche de ce proche parmi les proches de François Hollande, sonnaient comme un ultime avertissement du Président avant 2017. Traduction :

« Mesdames et Messieurs – avec lesquels je vais continuer à travailler -, il y avait de l’émotion et, je le crois aussi, de la grandeur dans ces mots de départ… Sachez qu’il y a aussi de l’émotion, et je l’espère de la grandeur, pour ceux qui restent… »

=> Emmanuel Macron fait le malin en démissionnant mais en attendant, c’est nous qui bossons pour la France.

 

« Nous avons travaillé ensemble dans des moments où vous ne nous connaissiez presque ni l’un ni l’autre et, pardon de le dire, tout particulièrement pas toi ! »

=> Tu n’étais personne avant que François ne te fasse ministre.

 

« Nous avons travaillé dans des conditions de confiance exceptionnelles pour construire un projet qui a été porté par un homme, François Hollande, par un candidat, par un président de la République. Belle expérience, beaux moments, grand moments qui créent des liens que rien, évidemment, ne peut altérer. »

=> Ingrat !

 

« Je dois dire combien ton travail, au-delà de ta personne, au-delà de tes engagements, au-delà de ta fougue à parler de tous les sujets dans tous les domaines (…), a été un travail profondément utile. »

=> Tu nous auras bien cassé les pieds à l’ouvrir tout le temps sur tout !

 

« La réforme est indispensable jusqu’au bout, jusqu’au dernier moment, jusqu’à la dernière seconde de l’exercice des responsabilité. »

=> Déserteur !

 

« Je suis persuadé qu’il y aura du Macron 2, ou du Macron 3, mais il faut attendre quelques années… »

=> Ne rêve pas trop : tu ne seras jamais président. Au mieux tu redeviendras ministre et encore, c’est pas demain la veille…

 

« Cette maison doit continuer, elle le fera, compte tenu de la qualité des personnes, compte tenu de l’engagement des personnes, compte tenu de la LOYAUTÉ des personnes… »

=> Traître !

 

« Emmanuel, j’ai le sentiment, je ne sais pas pourquoi, qu’on continuera à entendre parler de toi… Tant mieux ! »

=> Ah, si tu pouvais fermer…

 

« Jai une conviction profonde que ce sera pour l’intérêt général et, sans vouloir forcer le trait ni tes convictions, dans l’intérêt du progrès, des progressistes et, comme de ce point de vue-là moi je suis d’une culture un peu primaire, de la gauche ! »

=> Ni droite ni gauche, c’est ce qu’on va voir, gros malin…

 

« Exercer la responsabilité de ministre c’est quelque chose de rare, c’est quelque chose d’exceptionnel, c’est quelque chose que l’on doit respecter… »

=> Tu ne sais rien, Jon Snow.

 

« La responsabilité qui nous vient du peuple, au travers de l’Assemblée nationale, du Parlement et par la décision de ceux qui eux-mêmes ont été élus président de la République, c’est quelque chose d’immense. Je souhaite que cette immensité, elle reste toujours dans ton coeur, dans ta tête, parce que c’est là que tu auras acquis une part de ton autorité. »

=> Mais pour qui tu te prends ? Tu n’as jamais été élu !

 

« Bonne chance Emmanuel, bonne chance pour toi et je souhaite que le bonne chance pour toi soit une bonne chance pour nous tous. »

=> N’oublie pas qui t’a fait…

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