Un homme a ouvert le feu sur des policiers ce dimanche 17 juillet en Louisiane, dans la capitale Baton Rouge. Trois d’entre eux sont morts et trois autres sont blessés, dont l’un se trouve dans un état critique. Les circonstances du crime restent encore confuses ce lundi matin, mais la piste d’une nouvelle attaque raciale reste la plus probable.
Trois policiers ont été abattus ce dimanche 17 juillet à Baton Rouge, la capitale de l’Etat américain de la Louisiane. Le tireur, qui a été tué par la police, serait un homme ayant récemment affirmé la souveraineté des Afro-Amréicains aux Etats-Unis. En agissant à Baton Rouge, là même où est mort Alton Sterling, un homme noir abattu par la police le 5 juillet, le tireur pousuit l’oeuvre macabre de Micah Johnson, qui a abattu le 7 juillet cinq policiers à Dallas.
Dans une intervention spéciale depuis la Maison-Blanche, Barack Obama a précisé ce dimanche que « pour l’instant, nous ne connaissons pas les mobiles du tireur ». Selon plusieurs médias américains, il s’agirait de Gavin Long, âgé de 29 ans, ancien combattant du conflit irakien. L’homme a fait légalement procéder l’année dernière au changement de son nom pour marquer son appartenance à un groupe d’Afro-Américains se revendiquant comme une nation souveraine aux Etats-Unis. Sur son compte Twitter, entre plusieurs messages anti-Blancs, il a écrit que « la violence n’est pas LA réponse (c’est une réponse) »…
Les policiers pris en embuscadeSi les intentions du tireur n’ont pas encore été clairement identifiées par les enquêteurs, les circonstances du crime s’éclaircissent. Selon le récit du responsable de la police locale, des riverains d’une station de lavage de voiture ont téléphoné dimanche matin à la police pour les prévenir qu’un homme armé se trouvait dans les parages. Arrivés sur place, les forces de l’ordre ont semble-t-il été prises dans une embuscade. Une vidéo diffusée en ligne montre les policiers subir une succession de tirs espacés, puis un feu bref mais nourri.
La tuerie de Baton Rouge intervient alors que s’ouvre ce lundi la convention du Parti républicain, qui devrait sacrer Donald Trump comme candidat à la Maison-Blanche. Anticipant une probable récupération de la part de celui qui ne cesse d’appeler à une législation encore plus permissive sur le port d’armes à feu, Barack Obama a prévenu dimanche que les Américains n’ont « pas besoin de rhétorique enflammée » ni « d’accusations lancées à la légère pour marquer des points politiques », mais plutôt d’« approfondir notre unité et notre compréhension ».
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