Affaire des emails : le FBI libère Hillary Clinton de la menace d'un procès

Le FBI a rendu ce mardi 5 juillet ses conclusions sur l’enquête visant Hillary Clinton et l’utilisation de sa messagerie privée quand elle était secrétaire d’Etat. Les enquêteurs estiment que la candidate démocrate à la présidentielle a été « négligente » mais ne doit pas pour autant faire l’objet de poursuites judiciaires, lui offrant une bouffée d’air dans sa course à la Maison-Blanche.

L’horizon se dégage pour Hillary Clinton. L’ex-First Lady ne sera pas poursuivie pour avoir utilisé sa messagerie privée quand elle dirigeait la diplomatie américaine : le chef de la police fédérale a déclaré ce mardi 5 juillet « qu’aucune poursuite ne s’impose ». La balle est désormais dans le camp de la Justice mais la procureure générale, Loretta Lynch, avait expliqué plus tôt qu’elle se fierait aux conclusions du FBI, afin d’éviter tout soupçon d’interférence politique.

Des mensonges persistants

A la tête du département d’Etat tout au long du premier mandat de Barack Obama, entre 2009 et 2013, Hillary Clinton avait utilisé un serveur de messagerie personnelle pour la conduite des affaires d’Etat, pratique interdite aux Etats-Unis. Elle avait ensuite assuré par voie de presse en avoir obtenu l’autorisation exceptionnelle par les services de son administration, une version des faits qu’avait contredite un audit mené fin mai par les services gouvernementaux.

« Extrêmement négligente »Dans ses conclusions communiquées ce mardi, le FBI établit que 110 des mails en question contenaient bien des informations sensibles, alors que leur émettrice a toujours affirmé le contraire. Mais le directeur de l’institution estime qu’elle a surtout été « extrêmement négligente ».

Le soutien d’Obama

Soulagée de ce poids dont son adversaire Donald Trump faisait des gorges chaudes, Hillary Clinton est apparue des plus libérées mardi soir. Juste après l’annonce du FBI, Barack Obama l’a rejointe à Charlotte pour un meeting commun. « Il n’y a jamais eu un homme ou une femme qui soit aussi qualifié pour ce poste. Jamais ! », a lancé le président américain, évitant soigneusement d’aborder l’affaire des emails…

Une mise en scène qui tombe à pic pour la démocrate, qui savourera aussi les derniers sondages la plaçant cinq points devant son rival républicain.

Powered by WPeMatico

This Post Has 0 Comments

Leave A Reply