La société d’économie mixte d’aménagement qui gère le patrimoine privé de la ville de Patrick Balkany, Levallois-Perret, est une nouvelle fois visée par les juges de la chambre régionale des comptes d’Ile-de-France qui s’interrogent, dans un rapport à paraître lundi prochain, sur les montants exorbitants que perçoivent les responsables de la société, hors avantages en nature…
Où va l’argent de la SEMARELP, la société d’économie mixte d’aménagement qui gère le patrimoine privé de la ville de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine ? Les juges de la chambre régionale des comptes d’Ile-de-France s’interrogent, pointant dans un rapport qui sera rendu public lundi prochain (le 27 juin) et auquel France Bleu a eu accès, plusieurs dysfonctionnements de la « bétonneuse » du maire de la commune, Patrick Balkany. Sont notamment visés les salaires très élevés des dirigeants de la société, proches de l’édile Les Républicains (LR).
Ainsi l’ancien directeur général de la SEMARELP, Jean-Pierre Aubry, ex-bras droit de monsieur le maire, soupçonné d’avoir servi de prête-nom aux Balkany dans l’affaire des biens immobiliers qui auraient été dissimulés au fisc par le couple, a touché jusqu’à 30.000 euros par mois lorsqu’il était en poste de 2009 à 2014 avant de démissionner suite à sa mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale. En cinq ans, ses revenus à la SEMARELP ont atteint la somme de deux millions d’euros brut, hors avantages en nature comme les « appartements » obtenus par Jean-Pierre Aubry et son successeur et ancien adjoint, Michel Perez, pour « leurs proches » à « prix d’ami« .
Ce n’est pas tout. D’autres cadres ont profité de ces largesses, d’après de la chambre régionale des comptes d’Ile-de-France. A l’instar la directrice de la communication de la SEMARELP, qui s’est distinguée pour ses « émoluments supérieurs à 6.000 euros » par mois, ou encore les dix élus du conseil municipal qui siègent au conseil d’administration de la SEMARELP et qui se sont augmentés « de 130% en 2014, alors même que le résultat » de la société « était déficitaire. »
Sans compter les privilèges associés à ces rémunérations, poursuit France Bleu 107.1 : « Un adjoint au maire de Levallois » s’est par exemple « fait rembourser 43.000 euros de frais en 4 ans, pour l’essentiel sans justification… »
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