Invité ce mercredi 15 juin de la matinale de France Inter, Manuel Valls est revenu sur l’assassinat lundi soir d’un policier et de sa compagne à Magnanville, dans les Yvelines. Le terrorisme qui frappe actuellement la France sera « l’affaire d’une génération », a-t-il considéré.
Du sang et des larmes, pour toute une génération. A la suite du double assassinat terroriste de Magnanville (Yvelines) lundi soir, Manuel Valls était ce mercredi matin l’invité de France Inter. Répétant que la France était « en guerre », il a brossé un tableau très noir de la suite à attendre :
« Plusieurs fois j’ai dit que nous étions en guerre, que cette guerre allait être l’affaire d’une génération, que ça allait être long (…) D’autres innocents perdront leur vie, c’est très difficile à dire (…) mais malheureusement c’est cette réalité, c’est l’affaire d’une génération ».
« Il faut poursuivre ce travail, il faut resserrer les mailles du filet, il faut continuer à donner tous les moyens à la police, à la gendarmerie et aux services de renseignement. Mais nous connaîtrons de nouveau des attaques parce que nous faisons face à une organisation terroriste qui recule en Syrie et en Irak et qui se projette dans nos pays sous des formes différentes » afin de « créer la peur et diviser », a développé le Premier ministre.
Manuel Valls a par ailleurs défendu l’action du renseignement et de l’antiterrorisme en France, affirmant qu’il n’y avait eu ni « négligence » ni « manque de discernement » dans le suivi du tueur de Magnanville. Le Premier ministre a de nouveau écarté l’idée, portée par la droite, de centres de rétention pour les personnes radicalisées n’ayant pas été condamnées, qui seraient selon lui « dangereux ».
Powered by WPeMatico
This Post Has 0 Comments