Ce 6 juin au soir, un incendie s’est déclaré à Saint-Denis, provoquant la mort de cinq personnes et de plusieurs blessés. L’immeuble résidentiel du centre ville était récent et non classé comme « insalubre ». Ce que contestent des proches de victimes qui ont témoigné auprès de France Info.
Après trois heures de bataille contre les flammes, les pompiers ont finalement réussi à éteindre le feu lundi 6 juin vers 22h dans ce qu’il reste de l’immeuble du centre-ville de Saint-Denis (93). Au moins cinq personnes ont été tuées, « retrouvées dans les décombres de l’immeuble« , a indiqué un porte-parole des pompiers.
Un premier bilan en début de soirée faisait état de 12 blessés, dont deux graves, qui ont sauté par la fenêtre depuis les étages de l’immeuble. Selon la préfecture de Seine-Saint-Denis, leur pronostic vital n’est pas engagé. Trois pompiers ont aussi été blessés dans l’incendie. Ce mardi matin, les pompiers sont toujours en train d’effectuer des recherches dans les décombres pour trouver d’éventuelles nouvelles victimes. Mais la tâche parait compliquée. Le quatrième étage s’est en effet effondré sur le troisième qui s’est lui-même effondré sur le deuxième. Le feu se serait déclaré dans la cage d’escalier mais pour une raison qui reste encore inconnue.
Le maire adjoint chargé du Logement, Stéphane Peu, qui s’est rendu sur place, a précisé que l’immeuble était relativement récent et n’était « pas répertorié parmi les immeubles insalubres du centre-ville« .
Mais le témoignage de proches des résidents amène à penser le contraire … France Info a ainsi rencontré sur place Hakim, un proche des victimes. Ce dernier « explique avoir perdu sa tante et trois cousins dans l’incendie« . La cinquième victime serait une amie qui passait la soirée chez une famille du troisième étage et son oncle est actuellement à l’hôpital après avoir sauté de cet étage. Selon lui, cet immeuble du centre ville construit dans les années 50 était « dans un état lamentable« . La dernière fois qu’il y est allé, il se souvient que « ça grinçait, que ça tenait pas debout« , a-t-il raconté, toujours au micro de France Info. « Il y avait des souris, des rats, des cafards et ma famille demandait depuis longtemps à être relogée« .
Un habitant du premier étage de cet immeuble résidentiel, Moussa, arrivé depuis peu, estime lui aussi que « c’était vieux » et parle d’un escalier en bois qui « ne l’inspirait pas« , toujours selon des informations de France Info.
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