VIDEO – En déplacement à la Poste de Montreuil ce 6 juin au matin, Emmanuel Macron a été visé – et touché – par des jets d’oeufs lancés par des opposants à la loi Travail. L’un des membres du service d’ordre le protégeant en a pris un en plein visage.
Si l’un des hommes qui l’accompagnaient n’avait pas fait barrage de son corps, Emmanuel Macron se serait à coup sûr pris un oeuf en plein visage. Lors d’un déplacement à la Poste de Montreuil ce 6 juin au matin, dans le but de dévoiler le timbre émis pour les 80 ans du Front Populaire, le ministre de l’Economie a été accueilli par des manifestants anti-loi Travail, très hostiles, jetant des boulettes de papiers et des oeufs dans sa direction.
Selon le Parisien, une centaine de militants de la CGT et du Parti communiste attendaient le ministre ce matin-là. Macron, encadré de très près par le service d’ordre, s’est déplacé difficilement entre sa voiture et l’entrée de la poste, les hommes l’entourant étant obligés de le protéger de leurs mains contre les jets d’oeufs. L’un d’eux s’en est d’ailleurs pris un en plein visage, comme le montre la fin de cette vidéo postée par l’Union régionale CGT d’Ile-de-France :
Le ministre n’a pas été totalement épargé. Comme l’a repéré le Lab, une femme présente a posté une photo d’Emmanuel Macron visiblement touché par des éclats d’oeufs :
Arrivée de #Macron #Montreuil pic.twitter.com/LwmPNCuBWw
— Adeline Cerutti (@AdelineCerutti) 6 juin 2016
Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron ou qu’un autre membre du gouvernement est chahuté lors d’un déplacement. Le jet d’oeuf est en revanche plus inhabituel.
Fin mai, la venue du ministre de l’Economie dans l’Hérault, pour lancer le porte-à-porte de son mouvement En Marche, s’était soldée non pas par des jets d’oeufs mais par une sortie on ne peut plus maladroite sur les « costards » et un fort mauvais coup de com’. De manière générale, l’Opinion racontait le 30 mai à quel point les déplacements des membres du gouvernement étaient devenus compliqués en pleine crise sociale. Ils « limitent leurs déplacements au strict nécessaire », écrivait le journal. « Pour Myriam [NDLR : El Khomri], il faut deux escadrons de CRS ou de gendarmes mobiles, ça devient très compliqué », y expliquait un conseiller élyséen. « C’est à chaque ministre de trouver le bon dosage vu les circonstances« , estimait encore un proche de François Hollande.
S’appeler Emmanuel Macron et aller inaugurer un timbre en hommage au Front populaire, à deux pas du siège de la CGT… cela fait-il partie des « bons dosages » ?
Powered by WPeMatico
This Post Has 0 Comments