Le signal capté par la Marine française, ce mercredi 1 juin, est bien celui émis par l’une des deux boîtes noires du vol EgyptAir abîmé en mer, le 19 mai dernier, emportant 66 personnes à son bord.
Le signal détecté par un navire de la Marine française, ce mercredi 1 juin, correspond bien à celui émis par l’une des deux boîtes noires du vol EgyptAir qui faisait la liaison entre Paris et Le Caire, le 19 mai dernier, avant de s’échouer en mer, au large des côtes grecques.
« Le signal d’une balise d’un enregistreur de vol a pu être détecté par les équipements de la société Alseamar déployés sur le bâtiment de la Marine Nationale Laplace », a en effet confirmé, le directeur du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), Rémi Jouty, peu après l’annonce faite par les autorités égyptiennes.
Il faudra néanmoins attendre une semaine et l’arrivée d’un bateau spécialement équipé – notamment d’appareils immergés capables de capter des « pings » (des échos sonar) à plus de 4.000 de profondeur – pour remonter à la surface les boîtes noires et connaître les causes du crash, précise le ministère de l’Aviation civile dans un communiqué.
L’avion, un Airbus A320, avait soudainement disparu des radars, emportant à son bord soixante-six personnes, dont quinze Français. Si l’hypothèse d’une explosion a dans un premier temps été évoquée, suite à la découverte de fumée dans le cockpit, aucune piste n’est pour le moment écartée, y compris celle de l’incident technique.
« Personne aujourd’hui ne peut retenir telle hypothèse par rapport à une autre. (…) Il faut rester sur la ligne de conduite d’être d’une extrême prudence », avait expliqué Alain Vidalies, secrétaire d’Etat en charge des Transports sur France info au lendemain du crash. Plusieurs enquêteurs français du Bureau d’enquêtes et d’analyses et un expert d’Airbus ont depuis été envoyés au Caire pour participer aux recherches.
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