Face à Donald Trump, Hillary Clinton dégaine la première

Seul en lice depuis le retrait ce mercredi 4 mai du gouverneur de l’Ohio, et la veille de Ted Cruz, Donald Trump connaît une entrée en campagne des plus musclées. La cause : l’équipe de sa très probable future rivale démocrate Hillary Clinton a réalisé des vidéos moquant son ambition « d’unifier le parti ».

Le soir de sa victoire dans l’Indiana le 3 avril, qui a poussé Ted Cruz à l’abandon, Donald Trump a exhorté les républicains à « unifier le parti » et à s’attaquer « maintenant à Hillary Clinton », « qui ne peut pas être une bonne présidente ». Une saillie que l’ancienne First Lady n’a eu aucun mal à retourner contre le magnat. Dans une vidéo réalisée par l’équipe de campagne de la candidate démocrate, toujours poursuivie par Bernie Sanders dans la course à l’investiture, sont compilés les propos peu flatteurs tenus par les membres du Grand Old Party à l’encontre de son désormais candidat, et ce tout au long de la campagne. 

« Escroc », « L’intimidation, la cupidité, la frime », « Il a besoin d’une thérapie »… Les propos sont signés Marco Rubio, Mitt Romney et Jeb Bush. Et ils ne sont qu’un court aperçu des mots doux qu’adressent de nombreuses personnalités du GOP à l’endroit de Donald Trump. Le message de la vidéo se veut clair : « comme candidat « unificateur », on a vu mieux ».

« He’s a race-baiting, xenophobic, religious bigot. » —@LindseyGrahamSC on @realDonaldTrumphttps://t.co/zbQQHvr4VP

— The Briefing (@TheBriefing2016) 4 mai 2016

L’équipe de Hillary Clinton semble bien déterminée à dénigrer l’image de Donald Trump sur les réseaux. Une autre vidéo recense l’ensemble des propos « chocs » du magnat depuis son entrée en campagne : la « punition » des femmes qui avortent, la non condamnation d’un ancien leader du Ku-Klux-Klan qui lui a apporté son soutien, ou encore l’instauration de zones armées dans les écoles…

The Republican Party is now the party of Trump. Here’s what it stands for.https://t.co/kCWJ9m2zNE

— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 5 mai 2016

De son côté, l’équipe de campagne de Donald Trump n’a pas encore dégainé l’artillerie lourde, le magnat de l’immobilier insistant surtout sur le caractère « corrompu » de sa rivale. L’an dernier, il s’était fait remarquer en tweetant que « si Hillary Clinton ne peut satisfaire son mari, elle ne peut satisfaire l’Amérique », faisant ainsi référence à l’affaire Monica Lewinsky. Maintenant débarrassé de ses opposants républicains, Trump va sans doute passer la seconde.

 

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