Sans concurrent, Donald Trump sera bien le candidat républicain à l'élection présidentielle

Après Ted Cruz mardi 3 mai, John Kasich a lui aussi décidé de mettre un terme à sa campagne des primaires républicaines pour la présidentielle américaine. Le retrait des deux derniers concurrents de Donald Trump à l’investiture républicaine fait de lui le le candidat officiel du parti.

>> Cet article a été publié une première fois le 4 mai. 

[EDIT 5 mai] Le gouverneur de l’Ohio, John Kasich, dernier concurrent de Donald Trump pour l’investiture républicaine, a décidé de se retirer le 4 mai. Vingt-quatre heures après l’abandon de Ted Cruz, cette décision officialise donc la candidature de Donald Trump comme candidat du Parti républicain à la Maison-Blanche.

« Nous avons tout donné mais les électeurs ont choisi une autre voie ». N’ayant recueilli que 37% des voix lors de la primaire républicaine dans l’Indiana (Midwest des Etats-Unis) ce mardi 3 mai, Ted Cruz a pris acte de sa défaite face à Donald Trump (53%). « Le cœur lourd », le sénateur du Texas a décidé de suspendre sa campagne, laissant ainsi l’investiture du parti pour l’élection présidentielle plus que jamais à portée du magnat de l’immobilier.

Le vain va-tout de Cruz

Le scrutin de l’Indiana était la dernière chance pour Ted Cruz d’espérer rester en lice. Victorieux dans neuf Etats tout au long des primaires, notamment le Texas et l’Utah, le sénateur ultra-conservateur avait enchaîné six défaites consécutives depuis le 19 avril et le triomphe new-yorkais de Donald Trump. « L’annonce majeure », le 27 avril, d’un « ticket » avec Carly Fiorina, ancienne PDG d’Hewlett-Packard et candidate à l’investiture républicaine, avait tous les airs d’un va-tout. A l’instar de l’arrangement conclu avec John Kasich : le gouverneur de l’Ohio a laissé Ted Cruz affronter seul Donald Trump ce 3 mai.

John Kasich n’a jamais caché le « but » de cette manœuvre : « avoir une convention ouverte » en juillet, afin que le Parti républicain investisse un autre candidat que Donald Trump. Mais pour entrevoir un pareil scénario, le magnat de l’immobilier ne doit pas réunir, au terme des primaires, plus de 1.237 délégués. Avec cette victoire dans l’Indiana, Donald Trump en dispose déjà de 1.048. Et il ne devrait pas rencontrer de grandes difficultés à glaner les voix manquantes face à son désormais seul concurrent, John Kasich. Le milliardaire reste favori dans les neuf derniers Etats où seront distribués les 445 délégués restants.

Unifier contre Hillary Clinton

Peu après la victoire de Donald Trump dans l’Indiana, le président du Parti Républicain, Reince Priebus, a reconnu dans un tweet que celui-ci « sera le candidat probable du GOP (Grand Old Party, ndlr) ». Et d’appeler ses camarades à l’union autour du New-Yorkais : « Nous devons tous nous unir et nous concentrer sur la défaite de Hillary Clinton ». Un message que n’a pas attendu l’intéressé, qui a déclaré vouloir s’attaquer  » maintenant à Hillary Clinton », qui « ne peut pas être une bonne présidente ». Le véritable défi pour Donald Trump est là : unifier le Parti républicain derrière lui. Ted Cruz, s’il a reconnu sa défaite, n’a pas encore appelé à soutenir son ancien concurrent…

 

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