Utiliser l'arme nucléaire contre Daech ? Donald Trump ne l'exclut pas

Au lendemain de son discours de politique étrangère dans lequel il a promis d’annihiler Daech, Donald Trump n’a pas exclu, ce jeudi 28 avril, d’utiliser contre la mouvance terroriste l’arme nucléaire. Tout en reconnaissant que celle-ci est « une horreur ». Comprenne qui pourra…

« Je ne veux rien exclure« . C’est la réponse qu’a faite Donald Trump ce jeudi 28 avril dans une interview téléphonique à NBC sur la question de l’utilisation de l’arme nucléaire contre Daech.

Tout en affirmant qu’il serait « le dernier à utiliser les armes nucléaires » et qu’il « n’appuierait pas gaiement sur la gâchette comme certaines personnes pourraient le faire« , le candidat favori à la primaire des républicains aux Etats-Unis a néanmoins ajouté qu’il n’évacuerait « jamais, au grand jamais » cette option. « C’est une horreur d’utiliser des armes nucléaires. La puissance de l’armement est aujourd’hui le plus grand problème de notre monde. Ce n’est pas le réchauffement climatique, comme notre président l’a affirmé. C’est la puissance des armes, notamment nucléaires« , a-t-il pourtant développé.

Des incohérences dans son discours de politique étrangère

Une sortie ambiguë qui vient compléter son premier grand discours de politique étangère, donné mercredi, dont les incohérences ont déjà été relevées. « Contrairement à d’autres candidats présidentiels, la guerre et l’agression ne seront pas mon premier instinct (…), la prudence et la retenue sont les véritables signes de la force« , a-t-il asséné, tout en promettant d’annihiler le groupe Etat islamique (EI, l’autre acronyme de Daech) : « Leurs jours sont comptés (…), l’EI disparaîtra si je suis élu président, et ils disparaîtront rapidement. Très, très rapidement« .

Derrière le slogan « l’Amérique d’abord« , le milliardaire a par ailleurs à la fois défendu l’idée d’Etats-Unis en « allié fiable » tout en prévenant les alliés de Washington, justement, qu’ils devront « payer pour le coût de leur défense. Sinon, les Etats-Unis doivent être prêts à laisser ces pays se défendre eux-mêmes« .

« Si je trace une ligne rouge, je respecterai cette ligne rouge« 

Dénonçant, à propos de l’Irak, « l’idée dangereuse que nous pouvions transformer en démocratie occidentale des pays qui n’ont aucune expérience ou aucun intérêt à devenir des démocraties occidentales« , il a dans le même temps célébré l’époque où les Etats-Unis avaient « sauvé le monde« , lors de la Seconde Guerre mondiale et la Guerre froide. Enfin, tout en déplorant l’endettement public américain, il s’est engagé à « dépenser ce qu’il faut » pour augmenter le budget de la défense.

Par sa poigne personnelle, Donald Trump entend rétablir le respect de l’Amérique dans le monde. « Nos amis et nos ennemis doivent savoir que si je trace une ligne rouge, je respecterai cette ligne rouge« , a-t-il martelé. Reste à la tracer : et au vu de sa déclaration sur le nucléaire, ce n’est pas gagné…

 

Marianne   Retrouvez Marianne sur notre appli et sur les réseaux sociaux :

Marianne sur App Store   Marianne sur Google Play

Marianne sur Facebook   Marianne sur Twitter   Marianne sur Instagram

Powered by WPeMatico

This Post Has 0 Comments

Leave A Reply