Après un énième triomphe, Trump peut-il encore perdre ?

Largement vainqueur dans les cinq Etats qui ont voté ce mardi 26 avril, Donald Trump voit l’investiture républicaine se rapprocher à grands pas. Il reste une possibilité à ses rivaux pour le faire chuter…

Plus rien ne semble pouvoir arrêter Donald Trump. Une semaine après avoir remporté haut la main la primaire de New York, le magnat de l’immobilier a triomphé ce mardi 26 avril lors de ce « Super Tuesday ». Les électeurs de cinq Etats ont voté : le Connecticut, le Delaware, le Maryland, la Pennsylvanie et Rhode Island. Et ont – largement – préféré Donald Trump, lui octroyant ainsi 105 délégués supplémentaires, ne laissant que quelques miettes à ses concurrents Ted Cruz et John Kasich. Au lendemain de ce scrutin, l’homme d’affaires new-yorkais dispose de 950 délégués, soit plus que l’ensemble des délégués obtenus par ses rivaux.

Il reste tout de même une possibilité à ses concurrents pour que Donald Trump ne soit pas investi par le Parti républicain. La voici : si le magnat n’atteint pas le seuil de 1.237 délégués au terme des primaires, la convention nationale du parti républicain du 18 au 21 juillet à Cleveland serait alors « ouverte ». Une majorité des délégués seraient alors libres de choisir un autre champion.

« Le système est truqué »

« De la collusion »Ses rivaux se préparent à cette éventualité, pensée depuis le mois de mars au sein des rangs du Grand Old Party. Voyant Donald Trump remporter brillamment les derniers scrutins, ses rivaux John Kasich et Ted Cruz ont annoncé lundi une sorte de pacte de non agression dans l’Indianan, qui votera le 3 mai, ainsi que dans l’Oregon (17 mai) et le Nouveau Mexique (7 juin). Le premier laissera le champ libre à son « concurrent » dans l’Indiana, et le sénateur du Texas ne fera pas campagne dans les deux autres Etats, qui offrent un nombre équivalent de délégués. Un échange de bons procédés clairement assumé : le directeur de campagne de John Kasich a ainsi déclaré que le « but » de ce pacte « est d’avoir une convention ouverte à Cleveland ».

Pour Donald Trump, ces arrangements s’apparentent à « de la collusion ». « En affaires ou  en bourse, si vous êtes pris pour des faits de collusion, vous finissez en prison, mais pas en politique, parce que le système est truqué », a dénoncé le magnat lors d’un meeting dans le Rhode Island. Et de conclure : « Mais ça m’a fait plaisir, car ça nous montre qu’ils sont faibles et pathétiques ». Donald Trump peut ironiser : la seule convention d’investiture qui a réussi à renverser le leader des primaires remonte à 1924 et était…démocrate.

 

Marianne   Retrouvez Marianne sur notre appli et sur les réseaux sociaux :

Marianne sur App Store   Marianne sur Google Play

Marianne sur Facebook   Marianne sur Twitter   Marianne sur Instagram

Powered by WPeMatico

This Post Has 0 Comments

Leave A Reply