Quais du Polar : clap de fin avec Jon Bassoff, le chouchou de Marianne

80 000 personnes en trois jours, 35 000 ouvrages écoulés, cette édition 2016 de Quais du Polar a battu des records. C’est avec Jon Bassoff que « Marianne » clôt aujourd’hui une série d’entretiens proposés dans le cadre de notre partenariat numérique avec le festival.

Paris qui pleure, Lyon qui rit. En ce printemps 2016, à dix jours de distance, deux évènements culturels majeurs en France ont connu des bonheurs bien différents. En dépit de la présence de 3000 auteurs, le traditionnel Salon du Livre qui se tient depuis des lustres dans la capitale a enregistré une sensible baisse de fréquentation. Moins 15%, ce qui n’est pas rien et confirme la grogne croissante dans une partie du monde de l’édition envers une manifestation qui semble avoir perdu beaucoup de ses attraits d’antan.

En revanche, pour leur douzième édition, les Quais du Polar dans la capitale des Gaules ont battu un nouveau record de visiteurs, 80 000 en trois jours, et permis aux libraires associés d’écouler près de 35 000 ouvrages, ce qui est beaucoup. Une fois encore, malgré un budget relativement modeste, les organisateurs ont fait des miracles, offrant gratuitement des dizaines de débats et rencontres avec pas moins de 130 auteurs venus quasiment des cinq continents et équitablement répartis entre habitués des gros tirages et écrivains confidentiels, souvent moins connus dans leur propre pays que sur les bords de Saône et Rhône.

Publié dans l’excellente collection Néonoir des éditions Gallmeister, Jon Bassoff est l’un d’entre eux et un des plus prometteurs. C’est avec lui que Marianne clôt aujourd’hui une série d’entretiens proposés dans le cadre de notre partenariat numérique avec les Quais du Polar. En attendant l’édition 2017 et au mois d’octobre le rendez-vous du festival Un aller retour dans le Noir de Pau qui s’annonce d’ores et déjà comme un cru exceptionnel.

*Corrosion, de Jon Bassoff.  Neonoir. 17,20€

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