Quais du polar : premier clap pour douzième édition

Nouvelle édition de la rencontre lyonnaise. S’y retrouvent les auteurs, les lecteurs, les passeurs, les rêveurs. Tous ceux qu’agite la passion folle pour le mauvais genre.

Voilà désormais plusieurs années qu’à l’instar de nombreux médias, Marianne se plie bien volontiers au pèlerinage annuel vers les rives de Saône et Rhône. Nulle bigoterie dans les Quais du Polar, manifestation sans autre religion que celle de la littérature policière dont le trait saillant réside moins dans la foi aveugle que le doute permanent.

C’est sa beauté, sa force et pour tout dire ce qui nous ravit au plus haut point : les écritures de genre se méfient des orthodoxies établies, stylistiques ou idéologiques. Par nature serait-on tenté de dire, elles recherchent l’illumination dans le chaos et, dans leurs formes les plus inventives, ne se donnent même plus l’illusion de reconstruire un ordre de plus en plus fragile.

On l’a souvent dit : le monde ces derniers temps a pris l’habitude de beaucoup ressembler à un roman noir. On y croise les mêmes individus psychotiques ne sachant plus très bien situer la frontière entre réalité et fantasme, valeurs morales acceptables et nihilisme destructeur. 

Nombre d’auteurs présents pour cette édition 2016 sont sur le front de guerre, en première ligne des crises individuelles ou collectives qui secouent la planète. Partenaire numérique exclusif des Quais du Polar pour la troisième année consécutive, Marianne vous en présente quelques uns jusqu’à dimanche, jour de clôture de notre manège préféré.

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