Face au terrorisme, Mariton appelle à dissoudre les mouvements salafistes

Sur France Info ce lundi 28 mars, Hervé Mariton a dénoncé une « extrême naïveté » des pouvoirs publics en matière de lutte contre le terrorisme. Concernant les mouvements salafistes, le député Les Républicains a martelé : « Il n’y a pas 50 solutions, c’est la dissolution ».

Mariton veut de l’action. Invité sur France Info ce lundi 28 mars, le député Les Républicains de la Drôme a dénoncé le « retard » de l’Etat en matière de lutte contre le terrorisme, ainsi que l‘ »extrême naïveté » des pouvoirs publics face aux mouvements salafistes. Le candidat à la primaire de la droite réclame « des mesures très concrètes » dont, en premier lieu, « la dissolution des mouvements salafistes ».

« Le salafisme, au-delà d’être une secte, est un mouvement extrêmement dangereux qui complote contre ce qu’est l’Etat dans notre République, contre ce qu’est la République, ce qu’est la nation. Il n’y a pas 50 solutions, c’est la dissolution« , a martelé l’ancien ministre de Dominique de Villepin. Il y a, rappelle-t-il, plus de 60 mosquées salafistes « en région parisienne mais aussi sur le grand Lyon, Marseille, des villes moyennes, des petites villes parfois ».

« Aller dans ces quartiers de façon musclée »

Des propos en écho à ceux du président LR de la région PACA, Christian Estrosi, qui envisageait vendredi sur Europe 1 la dissolution de l’UOIF – Union des organisations islamiques de France –, fédération proche des frères musulmans qui organisait ce dimanche à Marseille la « rencontre annuelle des musulmans du Sud » avec la présence du très controversé Tariq Ramadan.

Et Hervé Mariton d’approuver la déclaration du ministre socialiste Patrick Kanner, selon lequel « une centaine de quartiers en France » présentent des « similitudes potentielles avec Molenbeek ». Le député de droite reconnaît au ministre de la Ville « le mérite d’un diagnostique lucide », sur une situation « réellement dangereuse et qui mérite des réponses ».

D’autres mesures concrètes proposées par Mariton ? « Aller dans ces quartiers de façon musclée ». Arrêter de se cacher derrière des « grands frères » qui entretiennent « potentiellement, dans certains cas extrêmes, le terrorisme ». Ces médiateurs, soutient-il, ont reçu « beaucoup d’argent » de la ville alors qu’ils déstructurent les « valeurs civiques » auprès des jeunes des quartiers.

Enfin, Hervé Mariton appelle à une « extrême vigilance à l’égard des collectivités locales » qui « achètent des clientèles », en pointant du doigt un « centre de municipalité de Seine-Saint-Denis« … Une allusion claire au maire LR Bruno Beschizza qui, comme l’avait révélé Marianne, avait prêté pour le soir du réveillon un gymnase à des prédicateurs radicaux. 

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