Des anti-Trump organisent… une grève du sexe

Les propos sexistes du favori à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle américaine ont poussé un couple d’Américains à lancer une campagne pour le moins originale…

L’arroseur arrosé. Les nombreux fans de Donald Trump qui assistent à ses grands meetings – où il multiplie les déclarations sexistes et xénophobes – vont-ils être privés de sexe ? C’est en tout cas le pari lancé un couple d’Américains, las des grivoiseries du magnat de l’immobilier.

« Vote Trump, get dumped » (« Vote Trump, fais-toi larguer« ) est le mot d’ordre de cette campagne lancée sur un site et les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Instagram. En clair, toutes les femmes qui connaissent de près – ou de loin – un supporter du candidat républicain sont invitées à ne pas avoir de rapport sexuel avec lui, ni même un date (un rencart) ou un flirt. Une drôle d’initiative racontée ce jeudi par le site féministe Les Nouvelles NEWS.

Si une Américaine a le « malheur » de ne pas fréquenter de partisans trumpistes, elle peut néanmoins participer à la mobilisation en publiant des photomontages à charge contre Donald Trump et ses déclarations misogynes. Ou encore se montrer en croisant son index et son majeur : les deux doigts entrelacés représentant les deux jambes, fermées à toute entreprise.

Sexiste, Donald Trump ?

Les auteurs de la campagne sont convaincus du bien-fondé de leur initiative : « Donald Trump dénigre systématiquement les femmes au rang d’objets. Estime-t-il une femme en fonction de son intelligence, de sa force, de sa détermination ? Non, monsieur Trump estime une femme en fonction de son visage et de son sex-appeal. Et rien d’autre », peut-on lire en introduction du site.

Les 7 mois de campagne du magnat de l’immobilier abondent également en ce sens. En août dernier, déjà, il déclarait à propos de la journaliste de Fox News Megyn Kelly, que « l’on pouvait voir du sang sortir de ses yeux, du sang sortir de son… où que ce soit ». La jeune femme avait eu la veille le malheur d’interroger Donald Trump sur ses précédents propos sexistes. Dans un tweet du 16 avril 2015 – effacé depuis –, il s’esclaffait, faisant référence à l’affaire Monica Lewinsky : « Si Hillary Clinton ne peut pas satisfaire son mari, comment peut-elle penser qu’elle va satisfaire l’Amérique ? ». Donald Trump, lui, semble loin aujourd’hui de satisfaire toutes les Américaines…

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