La droite l’a emporté sans surprise ce dimanche 20 mars au second tour des trois législatives partielles dans l’Aisne, le Nord et les Yvelines, dont deux en duel face au FN, après la déroute des candidats de gauche au 1er tour.
Trois scrutins sans surprise. La droite l’a emporté ce dimanche 20 mars au second tour des trois législatives partielles qui avaient lieu dans l’Aisne, le Nord et les Yvelines, dont deux en duel face au FN, après la déroute des candidats de gauche au premier tour. Ces trois partielles, marquées par une très faible participation, étaient organisées après la démission de leurs sièges de député de présidents ou vice-président de région élus lors des régionales de décembre.
Dans un communiqué diffusé aussitôt après l’annonce des résultats, Nicolas Sarkozy a « félicité chaleureusement les trois candidats Républicains (…) qui ont confirmé et amplifié leurs résultats exceptionnels de dimanche dernier« . « En leur confiant une très nette majorité de suffrages, (les électeurs) ont exprimé que Les Républicains et leurs partenaires étaient les seuls à pouvoir incarner l’alternance nécessaire pour relever les défis qui attendent notre pays », a estimé le président de LR.
Dans la 2e circonscription des Yvelines, Pascal Thévenot (LR) l’a emporté largement : soutenu par l’UDI et le Modem, il a obtenu 72,25% des suffrages, contre 27,75% pour son adversaire socialiste Tristan Jacques, dans un scrutin à faible participation (26,12%). Le maire de Vélizy-Villacoublay succède ainsi à Valérie Pécresse, qui a démissionné de son siège à l’Assemblée nationale après son élection à la tête de la région Ile-de-France. Dans cette circonscription ancrée à droite, il avait obtenu 46,05% des voix au premier tour, devançant déjà largement Tristan Jacques (12,98%), un candidat « Yvelines pour tous » – émanation de la Manif pour tous – (9,56%) et le FN, éliminé après avoir récolté 9,38% des voix.
Dans le Nord et l’Aisne, c’est également la droite qui l’a emporté face à deux candidats du Front national. Dans les deux cas en effet, le candidat PS arrivé troisième, pas plus qu’aucun autre candidat de gauche, n’avait pu franchir la barre de 12,5% des inscrits pour se maintenir. Au niveau national, le PS avait appelé ses électeurs après ces résultats à « faire barrage au Front national« . Manuel Valls avait déploré mardi la division de la gauche, qui a selon lui contribué à l’effacement du PS dès le premier tour dans ces deux circonscriptions.
Dans la 2e circonscription de l’Aisne, le candidat LR Julien Dive a été élu député avec 61,14% des voix contre 38,86% pour la candidate du FN Sylvie Saillard-Meunier, avec une participation de 34,25% (33,97% au premier tour). Il succédera à l’Assemblée nationale à Xavier Bertrand qui a démissionné de son mandat de député pour se consacrer à la région Nord-Pas-de-Calais/Picardie après son élection à la présidence de l’assemblée régionale. Au premier tour, cet ancien responsable des Jeunes populaires et maire d’Itancourt était arrivé en tête avec 36,28% des suffrages. Il avait devancé Sylvie Saillard-Meunier (28,79%) et la socialiste Anne Ferreira (15,69%).
Dans la 10e circonscription du Nord, Vincent Ledoux (LR) a gagné avec 67,92% des voix, contre 32,08% pour la candidate du Front national Virginie Rosez, avec une participation de 22,00% (21,7% au premier tour). Il avait reçu cette semaine le soutien d’Alain Juppé lors d’une réunion publique. Il remplacera à l’Assemblée nationale le maire de Tourcoing Gérald Darmanin qui a démissionné de son mandat de député en janvier pour cause de cumul des mandats, préférant entrer dans l’exécutif régional au côté de Xavier Bertrand, dont il est l’un des vice-présidents. Au premier tour, Vincent Ledoux, maire de Roncq et vice-président de la Métropole Européenne de Lille, avait obtenu 46,84% des suffrages et se trouvait en ballottage face à la candidate frontiste (25,22%). Le candidat socialiste Alain Mezrag se plaçait en troisième position avec 11,24% des voix.
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