Sarkozy rêvait de « faire du fric » lorsqu’il ne serait plus président de la République. Il ne se prive pas d’en saliver encore en tant que futur-candidat à l’Elysée…
« Pour l’instant, je fais président, mais un jour j’irai faire du fric. » Ainsi philosophait Nicolas Sarkozy en 2008, lorsqu’il laissait entendre qu’il ne se représenterait pas en 2012. On sait depuis que ce souhait – celui de « faire du fric » – a été largement comblé à coup de conférences grassement rémunérées de par le monde, lors de cette douce période de retrait des affaires politiques. Depuis, Sarkozy doit les faire plus rares (enfin, pas toujours), mais son attrait pour l’argent n’a semble-t-il pas changé.
C’est en tout cas ce que laisse voir cet échange rapporté par le Canard enchaîné dans son édition du 24 février – raconté par un individu visiblement peu soucieux de délivrer une bonne image de l’ancien Président. Sarkozy déjeune alors avec Juppé, un 4 février. Les deux auteurs comparent les performances de leur dernier ouvrage respectif, La France pour la vie de Sarkozy et Pour un Etat fort de Juppé. « Combien t’as négocié, comme pourcentage ?« , interroge l’ancien chef d’Etat. 12% petits pourcents, répond l’ex-Premier ministre. Réplique d’un Sarkozy décrit comme « rigolard » par le Canard :
« Moi, c’est 20% ! Je vais m’en faire, du fric ! »
Pas faux : avec déjà plus de 100.000 exemplaires vendus pour la modique somme de 19,80 euros l’exemplaire… faites le calcul. Et d’aucuns découvriront à cette occasion qu’en plus d’être écrivain, Sarkozy a aussi un sens aigu du business.
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