Invitée jeudi soir sur BFMTV, l’ancienne ministre de la Santé et des Sports de Nicolas Sarkozy est revenue sur la mise en examen, mardi, de l’ancien chef de l’Etat pour « financement illégal » de sa campagne de 2012. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne le soutient plus…
Nicolas Sarkozy doit-il persévérer dans son retour en politique malgré ses ennuis judiciaires ? C’était le sujet du débat, jeudi soir, sur le plateau de BFMTV. Interrogée, son ex-ministre des Sports et la Santé reconvertie dans la télévision, Roselyne Bachelot, n’y est pas allée avec le dos de la cuillère pour donner son opinion.
Sur la mise en examen, mardi, de l’ancien président pour financement illégal de sa campagne 2012, Roselyne Bachelot commence par démonter l’argument le plus souvent brandi par l’intéressé, selon lequel son boulot à l’Elysée l’empêchait de se tenir au courant de l’intendance de la campagne : « Un candidat, qu’il se présente à une élection départementale ou qu’il se présente à la présidence de la République, il est personnellement et indéfiniment responsable de ses dépenses de campagne (…) Si on pense qu’on ne peut pas être candidat et président de la République, alors il faut choisir et on n’est pas candidat« . Bim.
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« Je lui déconseille d’être candidat« , commence-t-elle doucement, que ce soit à la primaire ou à la présidentielle. Et ce, « par principe« , précise-t-elle. Poussée encore par la journaliste qui l’interroge, elle lâche, vivement : « Mais est-ce qu’on va, à un moment, entendre le message des électeurs ? Qu’est-ce qu’ils viennent de nous redire ? De redire aux politiques, aux dernières élections régionales ? Ils ont dit ‘dégage, dégage’ ! Si on n’est pas capable d’entendre ça, c’est que ça ne va pas !« . Là, c’est entendu.
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