Un nouveau cliché vient ce mardi compléter l’album d’un Nicolas Sarkozy habitué à se rendre chez les juges ou auprès de la police judiciaire. Souvenirs, souvenirs…
C’est devenu une image familière, celle de Nicolas Sarkozy calé au fond d’une voiture, les traits tirés, en train de se rendre chez les juges ou de quitter les locaux de la police judiciaire. Souvent de mauvaise qualité, prises à la volée et dans l’obscurité, ces photos sont désormais irrémédiablement associées à l’image de l’ancien-président-de-la-République-qui-aspire-à-le-redevenir-même-s’il-ne-le-dit-pas-encore. Eh hop, en ce 16 février, voici donc un nouveau cliché pour enrichir l’album !
Nicolas Sarkozy a en effet été convoqué ce mardi par les juges d’instruction du pôle financier du tribunal de grande instance de Paris pour évoquer l’affaire Bygmalion, du nom de ce vaste système de fausses factures qui aurait servi à cacher une explosion du plafond légal de ses dépenses de campagne en 2012. Sa voiture a été interceptée par un photographe de l’AFP, Thomas Samson :
Financement de la campagne 2012: #Sarkozy chez les juges https://t.co/2n4T3ZMoyU #AFP pic.twitter.com/UAfqgU0uUH
— Agence France-Presse (@afpfr) 16 Février 2016
Moins d’un an plus tôt, l’ancien chef de l’Etat est déjà calé au fond de sa voiture avec chauffeur pour se rendre au pôle financier du tribunal de grande instance. Encore une histoire de gros sous pour sa campagne de 2012 : le candidat de l’époque est interrogé sur l’affaire des pénalités qui lui avaient été infligées après invalidation de ses comptes par le Conseil constitutionnel, des pénalités payées par l’UMP. Ce jour-là, Sarkozy ressortira sous le statut de témoin assisté. Au final, c’est un non-lieu général qui a été prononcé.
Sarkozy, interrogado por supuesta financiación ilegal de su partido http://t.co/QoHe6a9tB7 pic.twitter.com/fgad1m52dF
— La Voz de Galicia (@lavozdegalicia) 1 Avril 2015
Le 1er juillet 2014, c’est une mise en examen qui attend Nicolas Sarkozy après une journée de garde à vue dans les locaux de la police judicaire à Nanterre. « Corruption active », « trafic d’influence » et « recel de violation du secret professionnel », tels sont les trois chefs d’accusation retenus contre lui dans le cadre d’une enquête pour trafic d’influence présumé. L’affaire dite « des écoutes », dans laquelle les enquêteurs soupçonnent l’existence d’un réseau d’informateurs au sein de la justice et de la police, qui l’aurait renseigné sur les procédures judiciaires le visant. L’instruction est désormais terminée mais la Cour de cassation doit trancher le 22 mars sur la validité des écoutes opérées par la justice et qui ont permis aux enquêteurs d’obtenir ces informations.
Ce 1er juillet là, vers 23h30, Sarkozy quitte les locaux de la police judiciaire pour être présenté aux juges. Il ressortira de leur bureau vers 2 heures du matin. Un départ capté par Reuters :
France’s Sarkozy says legal system being twisted by politics in corruption probe: http://t.co/MurShQLWjr pic.twitter.com/F1C3lR4r4j
— Reuters Top News (@Reuters) 2 Juillet 2014
Le premier cliché de la série remonte au 22 novembre 2012 : quelques mois à peine après la fin de son mandat, Sarkozy est à Bordeaux dans le cadre de l’affaire Bettencourt. Ce jour-là, il ressort sous le statut de témoin assisté, après une douzaine d’heures d’interrogatoire.
Bob Edme/AP/SIPA
D’autres images suivront, notamment en mars 2013 quand l’ex-président sera, cette fois-ci, mis en examen dans la même affaire pour « abus de faiblesse au préjudice de Madame Bettencourt« . In fine, il obtiendra un non-lieu.
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