Autoroutes : le scandale à perpétuité

Les actionnaires des groupes privés, qui ont mis la main en 2005 sur les autoroutes de France, se frottent les mains. Cette année encore, les automobilistes devront raquer un peu plus aux péages, +1,12% exactement. Une rente juteuse, scandaleuse, qui ne semble pas beaucoup déranger les gouvernements successifs…

Comme tous les 1er février, c’est avec la même constance que les actionnaires des groupes privés, qui ont mis la main en 2005 sur les autoroutes de France, se félicitent de la hausse des péages : +1,12% cette année. Sur chaque euro laissé par un automobiliste, entre 20 et 24 centimes net tombent par exemple dans les poches des actionnaires de Vinci.

Les gesticulations de Ségolène Royal, qui dispose de la tutelle des transports, ne se sont traduites que par un gel des tarifs pour 2015, et une micro hausse de la redevance domaniale, le loyer payé à l’Etat au titre de l’occupation du domaine public. Et ce malgré un rapport de l’Autorité de la concurrence, qui dénonçait en 2014 la rente indécente des sociétés d’autoroutes depuis leur privatisation.

Les gouvernements successifs ont-ils tenté de mettre fin à la situation ? Pas du tout.

De ce scandale, les lecteurs de Marianne n’ignorent rien. Notre journal dénonce d’ailleurs inlassablement l’incroyable captation de richesse opérée par les autoroutiers sur la collectivité et les automobilistes… 

 

 

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