De Kasserine à Sidi Bouzid et Tunis, la colère flambe dans le berceau des révolutions arabes. Entre chômage, népotisme, et terrorisme, le dernier printemps sombre. A lire dans Marianne cette semaine.
La vague de terrorisme en plus, la manne touristique en moins, la Tunisie est rongée par les mêmes maux que sous Ben Ali. Mais l’Europe est occupée ailleurs. De la Tunisie, elle ne veut respirer qu’un parfum : la transition démocratique réussie.
Pour remercier le pays du Jasmin d’être la seule fleur rescapée des révolutions arabes, on a d’ailleurs remis le Nobel de la Paix, le 10 décembre dernier, au quartet tunisien qui mène le dialogue national dans le pays. Moins de deux semaines plus tôt, un kamikaze s’était pourtant fait exploser dans un bus de la sécurité présidentielle, au cœur de Tunis : 13 morts.
C’est le troisième attentat de l’année après celui du musée du Bardo et la plage de Sousse. Si le Nobel console, il ne guérit donc rien, en dehors de la mauvaise conscience européenne. Le tourisme est en effet exsangue depuis 2010 (le nombre de visiteurs occidentaux a diminué de moitié), l’artisanat agonise, le pays le plus éduqué du monde arabe affronte une déscolarisation massive…
La Tunisie vit désormais sur les prêts du FMI et de la banque mondiale. François Hollande annonce quant à lui un plan de soutien de 1 milliard d’euros sur cinq ans. Cela suffira-t-il ?
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