Ce vendredi 15 janvier, selon les informations de « Marianne », le nouveau directeur des ressources humaines d’Air France Gilles Gatteau proposera à ses syndicats une croissance de l’activité qui permettrait des embauches dès 2017, de pilotes notamment.
La compagnie tricolore tourne la page dramatique de la chemise déchirée de son DRH. En 2015 il n’y avait pas, selon la direction d’Air France KLM, d’alternative aux réductions de coûts de son plan Perform 2020. Une chemise déchirée plus tard, et quatre salariés licenciés pour ces violences… il y aura pourtant un plan G ! Un plan de remise des gaz que présentera ce vendredi 15 janvier, selon les informations de Marianne, Gilles Gatteau, le nouveau directeur des ressources humaines d’Air France, qui jusqu’ici officiait auprès de Manuel Valls à Matignon. Celui-ci proposera à ses syndicats un plan de croissance qui permettrait des embauches dès 2017, de pilotes notamment.
En 2015 en effet, sur fond de baisse historique du prix du pétrole, la compagnie tricolore a retrouvé des marges financières. Les bénéfices d’exploitation du groupe Air France-KLM excèderaient même 700 millions d’euros, le seuil plancher qu’il doit atteindre pour investir et acheter des avions. Du coup, selon nos informations, Gilles Gatteau devrait proposer à ses partenaires sociaux de faire croitre l’activité d’Air France de 2% par an pendant cinq ans en échange de gains de productivité moins drastiques. Visés par l’ancien plan Perform 2020 notamment, les pilotes de ligne pourraient se voir réclamer des efforts de 13% sur la période (contre 17% précédemment).
Un ratio qui limiterait le recul de leurs salaires réels en leur permettant de voler davantage. Compte tenu des départs en retraite et des plans de départs volontaires engagés sur ces navigants, Air France pourrait même réembaucher de jeunes pilotes dès 2017. Les personnels au sol, les commerciaux, seront-ils également davantage préservés ? C’est ce qu’espère la CGT qui, « pour laisser la place au dialogue social », dixit son délégué Mehdi Kemoune, a levé son préavis de grève en janvier. Mehdi Kemoune dément cependant que les quatre salariés licenciés après l’épisode de la chemise aient déjà retrouvé un travail dans le périmètre du groupe aérien.
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