A Madaya, petite ville syrienne proche de la frontière libanaise, assiégée depuis plusieurs mois par les forces du régime de Bachar al-Assad, l’aide humanitaire arrive enfin alors que plusieurs dizaines de personnes y sont, ces dernières semaines, mortes de faim.
A Madaya en Syrie, petite ville proche de la frontière libanaise, assiégée depuis plusieurs mois par les forces du régime de Bachar al-Assad, on meurt de faim. Par dizaines, et jusqu’à la semaine dernière, en silence. Mais les clichés d’enfants squelettiques ou de corps décharnés, allongés à même le sol, morts pour certains, largement diffusés début janvier sur les réseaux sociaux ont brusquement révélé au monde l’existence de ces milliers de civils.
Prises en otage entre l’armée syrienne et l’opposition rebelle réfugiée depuis cet été dans la ville, près de 40.000 personnes ont ainsi été contraintes, pendant plusieurs mois, de se nourrir de feuilles, d’herbes ou encore selon les témoignages d’habitants, de chats.
Sous la pression, le président syrien a rapidement autorisé les convois humanitaires des Nations Unies et de la Croix Rouge à entrer dans la ville. Ce sont ces camions, 44 au total, que l’ont voit sur les images retransmises sur les chaînes de télévisions. Nourriture, lait pour enfants, médicaments, habits chauds et couvertures ; à Madaya, l’aide arrive enfin.
« A quelques kilomètres de là » cependant rappelle RFI une autre ville Moadamia, et « elle aussi assiégée. » « Depuis moins longtemps que Madaya certes, poursuit le journaliste, mais assez pour que ses habitants souffrent eux aussi de malnutrition. »
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