The Immigrant : James Gray, vies et destins couleur sépia

Le cinquième film de James Gray, inspiré, a-t-il dit, par des photographies prises dans les années 20 par son grand-père est un grand mélodrame à la splendide photo sépia.

The Immigrant : James Gray, vies et destins couleur sépia
Comme si elle lui refusait l’accueil, la statue de la Liberté tourne le dos au bateau surpeuplé qui aborde Ellis Island, porte étroite d’un pays rêvé, l’Amérique, pour la foule intarissable des immigrants. Ainsi commence le cinquième film de James Gray, inspiré, a-t-il dit, par des photographies prises dans les années 20 par son grand-père.

Baigné de musiques d’opéra, ponctué de scènes étonnantes, ainsi celle où l’on voit Caruso (anecdote authentique) chanter pour les nouveaux arrivants, c’est un grand mélodrame à la splendide photo sépia (de Darius Khondji). La couleur d’un passé revisité par ce petit-fils d’émigrants ukrainiens qui, à 24 ans, donnait avec Little Odessa un premier film fulgurant. Voici l’immigrante que l’on ne quittera pas, jeune femme de mauvaise vi…

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