Daho, pop altitude

Le parcours parfait de l’enfant béni de la pop aboutit aujourd’hui à l’un de ses meilleurs albums : « les Chansons de l’innocence retrouvée ». Rencontre.

Daho, pop altitude
« On apprend beaucoup plus de l’échec et de la souffrance que du reste », confie de sa voix ouatée l’élégant cinquantenaire Etienne Daho, assis dans la cuisine de sa maison parisienne. Sa «carapace», dont les murs s’ornent de photos d’une galaxie rock fondatrice, David Bowie, Iggy Pop, Marianne Faithfull…, a, autrefois, appartenu à… Buffalo Bill. L’échec musical, on a beau chercher, on ne le trouve pas.

En près de trente-cinq ans de carrière, il lui a toujours tourné le dos, consacrant quelques-unes des plus belles madeleines soniques de la french pop. Mais la souffrance, physique, elle, l’a touchée de ses doigts rapaces, l’obligeant à retarder la sortie de ses Chansons de l’innocence retrouvée, son douzième et brillant album, où il convoque les fantômes de William Blake, Franci…

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