La littérature de goulag est de retour
Un recueil de nouvelles écrites en prison par Mikhaïl Khodorkovski paraît, tandis que le « Guardian » publie un pamphlet de la Pussy Riot emprisonnée en Sibérie.
Vladimir Poutine entrera-t-il dans l’histoire pour avoir favorisé un renouveau de la « littérature de goulag », à laquelle Dostoïevski, Chalamov puis Soljenitsyne ont donné leurs lettres de noblesse ? Un recueil de nouvelles, toutes courtes et incisives, écrites en prison par l’ex-oligarque Mikhaïl Khodorkovski, paraît ainsi en France, à l’occasion du dixième anniversaire de son incarcération. Quelques jours plus tôt, le
Guardian publiait un pamphlet de la Pussy Riot Nadia Tolokonnikova, condamnée en 2012 à deux ans de travaux forcés pour « hooliganisme » et « blasphème », à cause d’une « prière punk » endiablée dans la cathédrale moscovite du Saint-Sauveur.
Annonçant sa grève de la faim, la jeune mère de famille qui fête ce mois-ci ses 24 printemps, y dénonçai…
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