Rébellion contre l'énarchie

Ça rogne et ça grogne. Ça gronde même, et ça pourrait tourner révolte, voire… Saint-Barthélemy, tant les élus socialistes en ont ras le bol de « l’énarchie ». Contre cette « caste » qui a repris le pouvoir, députés et sénateurs aiguisent leurs ressentiments. Il faut bien des boucs émissaires à l’absence de résultats comme aux dysfonctionnements d’un pouvoir aussi inefficace qu’arrogant.

Car ainsi le ressentent-ils, ces parlementaires de la majorité, aux parcours aussi différents que celui de Karine Berger et celui de Thierry Mandon, celui de Jean-Marie Le Guen et celui de Vincent Placé, etc., et qui tous expriment une identique exaspération « face à ces arrivistes qui ne font avancer que leur carrière ».

Car la technocratie a pris une bonne partie d’un pouvoir dont les élus se sentent trop exclus. Premiers accusés, « les voltairiens », bien sûr. Ceux qui font partie de la promotion du chef d…