"Dexter", enterrement de seconde classe

La série culte Dexter s’est achevée avec un épisode en demie-teinte.

Pourquoi la chaîne à péage américaine Showtime a-t-elle décidé de tuer à petit feu, pour mieux la laisser mourir d’un ennui sidéral, la série «Dexter», adaptée des romans de Jeff Lindsay ? La question n’appelle malheureusement qu’une réponse mercantile : ne pas tuer la poule aux œufs d’or. Pourtant le serial killer trop propre, expert en taches de sang de la police de Miami, ne méritait pas ça. Quatre saisons de haute volée questionnant brillamment la morale, le bien et le mal, servie par un bon acteur, Michael C. Hall, et un habile showrunner, Clyde Phillips ; puis, après son départ, trois saisons dispensables ; et, pour finir, une huitième et ultime saison qui se solde par un incroyable gâchis. On se demande bien pourquoi Charlotte Rampling, qui joue une neuropsychiatre, sorte de mère spirituelle de Dexter, a accepté de faire partie de ce naufrage télévisuel. Grosses ficelles…

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