Drucker, métaphores et complaisance
Michel Drucker n’a pas grand-chose à dire. Mais il le dit bien. Sans doute trop bien
Michel Drucker n’a pas grand-chose à dire. Mais il le dit bien. Sans doute trop bien. En lisant De la lumière à l’oubli, on voit le gendre idéal qui s’est mû en vieil oncle philosophe, mais on n’entend pas vraiment sa voix. Jean-François Kervéan a en effet prêté sa plume à la star dominicale pour raconter sa peur viscérale de l’ombre, mais ne lui a pas donné le bon ton. Comme un chanteur qui changerait de répertoire. Johnny chantant du Léo Ferré. Michel s’enflamme :
«Les feux de la rampe incendient les apparences» ou file la métaphore :
«Un présentateur ressemble à un comprimé effervescent : ça flotte, ça mousse et à la fin il n’y a plus rien…»
Et que reste-t-il à la fin de De la lumière à l’oubli ? Le sentiment que Michel Drucker dit tout de lui pour ne pas médire des autres. Il est comme ça, Michel, jusqu’au bout il aur…
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